Vous n’avez plus que quelques jours pour aller voir cette exposition qui vous transportera littéralement. Destination l’est de l’Indonésie.
Pour être encore plus précis en Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Petite moitié d’île au coeur de l’Océanie, la Papouasie tient son nom du mot Papou qui voudrait dire crépu.
Un voyage étonnant dans une communauté méconnue qui mériterait portant d’être plus médiatisée.
Ici, on entre au sein d’un art de vivre et de créer hors-du-commun. Situé au Nord-Ouest de l’île, le fleuve Sepik est un véritable symbole pour ce peuple qui vit au gré des humeurs des affluents et des berges exigeants mais généreux.
Dès le début, on comprend mieux comment les hommes et les femmes vivaient et comment ils continuent à pérenniser des traditions ancestrales.
Des objets liés à la cuisine, aux rites et aux croyances y sont exposées avec sobriété et qui nous éclairent pour nous passionner ! On suit avec intérêt et curiosité le fil de l’exposition qui est très bien faite.
Assez longue mais jamais ennuyeuse, elle multiplie les salles aux couleurs chatoyantes qui donnent une teneur toute particulière aux masques, décorations qui ornent les maisons et symboles religieux qui cohabitent avec une certaine harmonie.
Un parcours qui m’a permis de connaitre un art absolument inconnu.
On joue avec les regards des personnages en bois qui nous font face, on imagine leur origine, leur utilité. Grâce aux cartels fournis en informations pratiques, on en sait davantage sur le rôle et la fonction des objets qu’on a devant soi.
Deux heures d’émerveillement sous le signe de l’évasion à s’octroyer sans aucune hésitation.
Pour en savoir plus et préparer votre visite, filez sur le site du Musée du Quai Branly.
Sepik, Arts de Papouasie-Nouvelle-Guinée, à voir au Musée du Quai Branly juusqu’au 31 janvier 2016.