La Famille Semianyki était au Trianon. Une salle pleine pour un spectacle en deux parties. Une famille : la mère (enceinte), le père, et quatre enfants (trois filles, un garçon). Pas de paroles, des gestes que chacun comprend immédiatement et qui font naître les rires de la salle. Des rires de bon coeur, sans moqueries, seulement par le jeu de situations.
Dans la première partie, ce sont surtout des sketches qui s’enchaînent, chaque personnage étant assez typé, des blagues récurrentes, et, bien qu’on rie, on se demande s’il faut reprendre sa place après l’entracte.
Et oui, il le fallait : la seconde partie décolle vraiment. C’est le départ du père qui provoque cela. Le rire se mélange à l’angoisse, la mère lit un livre pour réconforter les enfants, et du livre sort le fantastique. Vite, vite ! que revienne le père ! Et la fin est excellente. Ça ne se raconte pas !