Bonjour à tous, Quelques vins dégustés entre les fêtes durant les vacances mais aussi quelques CR oubliés d'avant Noel ! Chassagne Montrachet Cailleret Morey Coffinet 2011 : Un nez classe, expressif, de poire, fruit blanc, note de sésame grillé, puis aubépine, fond amande douce et craie. La bouche est ronde, large, belle matière sapide bien soutenue par la fraîcheur, y'a de la puissance, sur le fruit blanc, l’amande, la craie fond sésame. La finale est fraiche, puissante, belle persistance de fruit blanc, d’amande grillé, de sésame, et fond de craie. Excellent 91-92 (16,5-17). Très belle bouteille, et après avoir lu le CR de Mathieu sur Blanchot 2011, je pense que Thibault a très bien réussi ces 2011. Hermitage, Faurie (Greffieux Bessards) 2008 : Un nez assez simple de cassis, note légère poivre, et végétal vert, fond un peu réduit œuf, animal puis fumé. La bouche est charnue, limite svelte, droite un peu fluide, tanins ronds évidemment pas très dense, sur le cassis, note végétale vert puis léger poivre et florale, fond léger fumé. La finale est fraîche mais restant équilibrée pas d'acidité trop vive, assez fluide bien sûr, et une persistance relative de cassis, de végétal, de poivre et fond fumé. Au moins on sent que le vigneron n'a pas triché avec le millésime :-) ce que j'apprécie, après on en a aussi ses limites avec une maturité faible, une concentration en deça... B 87 (14,5+) Meursault, Buisson Charles Bouche Cheres 2011 : Un nez à l'attaque pure, de poire William, sensas ! puis arrive les notes aubépine, amande grillé, pointe beurrée légère comme le fond évoquant le sésame grillé classe. La bouche est expressive à la matière soyeuse, ronde, pointe de gras légère mais quelle délicatesse, aérien comme il se doit, sans perdre sa densité, intense sur la poire William, puis les notes aubépine, amande, noisette, fond crayeux et cette pointe sésame classe. La finale oscille entre rondeur et fraîcheur, équilibre d'école et belle persistance de poire william, note aubépine, amande, fond de craie et le sésame grillé. Vraiment j'adore Genevrières et Bouches chères, 2 vins assez proches, un peu plus centré pour l'un, plus aérien pour l'autre... Excellent 93-95, 17 aujourd’hui peut-être 18 dans les 5 à 10 ans... Chateauneuf du pape, Clos Mont Olivet 2008 : Un nez séduisant de fruit rouge, note bonbons anglais puis épice patchouli, pointe boisé vanille, fond garrigue et cacao. La bouche est corpulente, tanins soyeux, pas très denses mais enrobant bien la fraîcheur, sapide sur le fruit rouge acidulé, note épice patchouli, cette pointe bonbon anglais, fond cacao. La finale est fraîche, tonique, un peu fluide certes mais offrant de l'équilibre et une persistance honnête de fruit rouge acidulé, d'épice, pointe garrigue et fond cacao. Très bien fait, j'aime beaucoup, TB 89 (15,5) Haut Medoc, Chateau La Lagune 2003 : Un nez assez austère, un peu de fruit noir, surtout de l'encre, graphite, puis animal fond cacao amer pointe de caramel fugace. La bouche est robuste, droite, assez rigide jouant la profondeur, tanins ronds plutôt rigides donc, sur le fruit noir, très noir, encre, pointe animal, fond cacao amer. La finale, sur la structure présente toujours ce coté austère, droit persistance intéressante mais austère sur le fruit noir, l'encre de chine, fond cacao amer. Très surprenant pour un 2003, fermé, une bouteille moins bonne ? A attendre en tout cas, en priant... Bouteille assez différente des précédentes, et ne ressemblant au profil des RG 2003 que j'apprécie beaucoup d'habitude. B 87 (15) Gigondas, Domaine du Terme 2003 : Un nez évolué très, trop..., cerise kirchée, note très évoluée de cuir, fond aux accents madérisés. La bouche est corpulente, tanins fondus soyeux, c'est bien vivant en terme de structure, aromatiquement, on est sur le pruneaux, la cerise, note de kirch, fond de vieux cuir et pointe qui marque un début de madérisation. La finale est puissante sur l'alcool, persistance honnête de cerise, kirch, note madère légère et fond de cuir. B 86 14,5. La dernière mais il était temps, les autres bues entre 2010 et 2013 étaient à leur apogée (89-90). Vosne Romanée, Clerget Violettes 2006 : Un nez élégant, fin, de cassis, de groseille, notes de violette effectivement, épice, de sureau, fond léger fumé noyau cerise. La bouche est corpulente avec du fond, profil long, profond, presque austère, tanins satinés, précis sur le fruit noir, note fleurie, pivoine, violette, puis ronce et fond épice et sureau, noyau de cerise. La finale est ronde à la belle empreinte tannique, douce, mais bien soutenue par la structure, ça file droite avec une persistance intéressante de fruit noir, pointe framboise quand même, note fleurie violette, pivoine qui donne de la fraîcheur et fond épice, sureau et léger fumé. Un profil fin, droit, profond, à la belle structure, pas d’esbroufe, dans le style Clerget quoi ! TB 90 (16) Morey-Saint-Denis, Domaine Lambrays Les Loups 2003 : Un nez séduisant, du grand classique Nuiton mais d'année chaude, sur la framboise mure, le pruneaux, note marquée de clou de girofle, très élégante, d'épice, fond léger fumé classe. La bouche est corpulente large, ample, aux tanins satinés, un poil souple mais qui tient, sapide sur le framboise mûr, puis note léger kirsch, pruneaux mais plus gourmande que lourde, belles notes épice, clou de girofle, un côté frais de ronce, fond fumé amande torréfié. La finale est ronde, un poil alcool cerise kirschée, belle persistance framboise, girofle, épice sur fond amande grillée. Excellent 92 16,5+. Le vin est plus juste, plus équilibré que les Clos du même millésime que j'ai dégusté plusieurs fois il y a quelques années, du coup ça attise ma curiosité de re-goûter... Vosne-Romanée, Domaine Rion 2010 : Un nez intéressant de fruit noir puis rouge, groseille, note marquée de rafle, de ronce, pointe sureau, amande, aubépine, fond fumé. La bouche est corpulente, large, aux tanins soyeux, doux, sur le fruit noir puis rouge, note amande, aubépine, puis plus végétal noble, ronce, rafle, fond noyau de cerise, et fumé. La finale est équilibrée, droite, fraîche, persistance intéressante de fruit noir et rouge, toujours amande aubépine et fond sureau, noyau cerise et léger fumé. A attendre que le vin s'épanouisse, TB 89-91 (15,5) Amicalement, Matthieu