Un peu déçue par ce thriller
politique, du réalisateur français Nicolas Pariser auquel vient d'être décerné le prix Louis Delluc du premier long mètrage. Il
réunit une affiche si prometteuse : Melvil Poupaud et André
Dussollier ! Les dialogues sont très écrits, très
intelligents et donnent à penser ce qui n'est guère compatible avec
l'action qui paraît poussive même et surtout quand il s'agit d'une
poursuite dans les ruelles typiques du Kent.
C'est bien la « dimension
existentielle et universelle : que fait-on des ses ambitions et de
ses idéaux artistiques et politiques » (dixit un critique
presse) plus que la manipulation politique qui est ici parfaitement
illustrée en particulier dans les scènes intimistes entre Clémence
Poesy ( militante d'extrême gauche) et Melvil Poupaud, l'écrivain
qui n'écrit plus.