Qu'ils soient idéalisés par les fers de lance du néo-libéralisme, adorés par la "jeune" génération de photographes "amateurs" numérisés ou haïs par la majorité des photographes semi-professionnels ou professionnels, les microstock ont toujours suscité des débats. Depuis quelques jours, les échanges sont plus vifs mais sans pour autant être dénués d'intérêt. Bien au contraire, ils enrichissent le débat avec des réflexions pertinences que l'on soit pro, anti ou pragmatique du microstock. La récente naissance de Pixburger pensé par son "créateur" comme un microstock à la française pendant qu'Istockphoto, Fotolia et d'autres sont hébergés juridiquement aux USA, est sans doute à l'origine de cette soudaine passion pour l'univers des microstock. Reconnaissons à Pixburger d'avoir eu le courage d'être venu répondre à ses détracteurs sur Pixburger-Chasseurs d'images ou encore là Chassimage-Pixburger même si des réponses à des questions restent en suspens.
Le dialogue a pris un autre ton avec des échanges quelques fois "tendus" comme ici ou là.
D'autres réflexions ont vu le jour comme sur le blog de Cédric Girard dont la pertinence des propos est souvent particulièrement appréciable.
D'autres vont plus loin en objectant à la légalité des microstock.
Nul ne peut aujourd'hui dire comment est prévisible l'avenir des photographes semi-professionnels et professionnels au cours des années à venir ? Les microstock ne sont-ils pas également contraints à évoluer vers plus de légalité et de respect du droit ? Les photographes "amateurs" qui déposent sur ces microstock n'auraient-ils pas intérêt à proposer leurs images en agences "traditionnelles" pour voir ce qu'elles valent réellement ? Car qui peut réellement juger d'une photo vendue entre 1 et quelques euros (voir moins dans certains microstock).
Entre néo-libéralisme détestable, évolution des technologies, nécessité que les photographes professionnels et leurs diffuseurs s'intéressent au web-marketing, il existe un champ d'expérimentation à inventer pour en sortir, tous la tête haute avec des revenus dignes de notre travail quotidien.