Synopsis:Versailles, 1667. Louis XIV a 28 ans. Pour soumettre la noblesse et imposer définitivement son pouvoir absolu, il lance la construction de Versailles… comme on tend un piège. Louis XIV est un jeune roi hanté par un traumatisme d’enfance, la Fronde, une rébellion des nobles contre son père, Louis XIII… Il va se révéler être un stratège politique hors du commun, manipulateur, machiavélique, et va "inventer" Versailles pour éloigner les nobles de Paris, les garder sous contrôle, et progressivement transformer le château en une prison dorée. Il est aussi capable de passions romanesques. Mais comment les vivre quand on est le plus grand roi du monde ?
Voyage au pays du roi-soleil sur de la musique moderne, costumes magistraux, couleurs picturales rappelant les toiles du 17ème siècle, sexe au pouvoir de négociation, d’échange ou de privilège mais en aucun cas d’amour, manigances dans chaque recoin du palais, échanges furtifs de petits billets ( genèse de nos sms ), jalousies, guerres, tortures, traitrises…….. Voilà, vous êtes conviés au château de Versailles. Un palais en pleine construction puisque l’histoire démarre sous un Louis XIV(George Blagden,After The Dark, Viking) âgé de 28 ans est totalement dévasté psychiquement par la mort de son père. Il veut créer un pays dans le pays, une vitrine de la France avec ses fastes et sa coquetterie, mais paranoïaque à souhait, il espère ainsi étendre et centraliser son pouvoir loin de Paris devenu trop dangereux à ses yeux. Son voeu est d'avoir ses ouailles et sa cour en permanence autour de lui. Au fil des épisodes et en décor de fond on verra s’agrandir le palais petit à petit. On apprend à connaitre un Louis XIV qui s’accapare les lauriers de tout et de tous souvent au détriment de personnes proches (notamment son frère Louis d’Orléans,Alexander Vlahos,Privates,Action ou vérité). Un personnage haut en couleur, aussi attirant que manipulateur, n’hésitant pas à instrumentaliser chaque individu pour arriver à ses fins.
Manipulant avec frénésie un droit de cuissage sur tout ce qui passe, tant soit peu que ce fut noble, il prend le parti de le transformer en une sorte de récompense « divine ». Dès lors, on assiste à une véritable course à la séduction de la gent féminine, ne serait-ce que pour assister à un repas. L’aspect menaçant de la vie, oscillant entre maladies et empoisonnements est décrit avec subtilité. Si la série s’en tenait uniquement à cette définition, on pourrait croire à une énième fresque historique de la vie du château. Et bien pour notre plus grand bonheur, il n’en est rien. Le réalisateur va nous entrainer dans un dédale d’histoires, d’énigmes menant à un complot, il fait appel à une multitude de rôles aussi diversifiés que peut l’être le scénario.
"Prouesse et poésie artistiques d’une époque où tout n’était que façade"
Dans sa vision « branchée », Versailles, est violent, crû, noir, c’est une vision ancestrale de notre France d’aujourd’hui, la quête du pouvoir, la recherche d’une place sociale, d’un statut ou la considération de l’autre est taboue. Quelques faiblesses cependant (mais je suis trop exigeant par moments) dans la façon un peu « proprette » dont est dépeint la vie à l’intérieur du palais, car il est bon de se rappeler que le château fût souvent proche d’un « total égout ». Mais j’insiste sur le fait, que le visuel et l’esthétique de cette série feront aimer cette partie de l’histoire à un panel très large.
VERSAILLES- Bande-annonce CANAL+
CHRISTIAN.
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