je croyais le maire de Metz, prétendûment socialiste, plus humain. je me suis trompé. J’apprends à l’instant que dans sa commune, on appliquait en effet la préférence nationale aux gens qui se trouvaient à la rue sur son territoire de compétence. Et il a fallu que la justice s’en mêle pour faire appliquer une loi, dont rien ne stipule qu’il soit impératif qu’il faille posséder une identité nationale pour ne pas crever dehors. Ce doit être cela, la gauche moderne… En attendant, selon cet article, cette décision judiciaire ferait jurisprudence. J’en suis fort aise. Car pour moi, quand on se prétend « républicain » (terme particulièrement galvaudé de nos jours au point que même des réacs et des gens au positionnement extrêmement droitier et aux valeurs contraires à l’esprit de notre constitution puissent s’en revendiquer), il faut le prouver. Et dans ce cas, une vie en vaut une autre. Point barre. Non négociable.
N.B. Et toutes mes félicitations à ce mystérieux Collectif Mosellan de lutte contre la misère dont je partage les convictions, qui est parvenu par son action efficace à ce résultat probant. Merci pour eux… Nos frères et sœurs en humanité.