Le poulpe et les huit cents autres espèces de céphalopodes. Que ce temps-là n'était peut-être pas si éloigné que ça...
Les animaux arrivent. Deux mille coyotes sont installés actuellement dans le grand Chicago autant à NYC. Ils circulent librement dans les jardins du Field museum et à Central Park. À Amou j'ai, comme nous tous, des sangliers, des lapins et des chevreuils dans mon jardin.
On va très bientôt vérifier au premier degré l'expression "Un temps de chien" et il n'est pas loin celui ou les poules diront "Quand les hommes auront des dents !" Les tourterelles et les pigeons qui roucoulent à longueur de jour et de nuit sur mon toit, sur le vôtre aussi, me regardent presque avec les yeux des "Oiseaux" de Sir Alfred.
Certains diront que j'ai abusé de dinde (ça rend couillon paraît-il) et de Gevrey-Chambertin, je veux simplement dire dans ce temps de réflexion de fin d'année, que les poulpes ont cinq cents millions d'années d'expérience, sacrée avance sur bébé sapiens qui a pour lui un gros cent mille ans d'existence ! Elles ont survécu aux dinosaures, à la peste noire, aux pêcheurs et aux déchets nucléaires immergés merdeusement dans leur dodos, alors...
Je verrais bien un poulpe à l'Elysée, au Capitole, au Kremlin ou à Damas, je verrais bien ça... Un poulpe qui aurait précédemment écrabouillé avec ses huit grosses papattes - en vrac - ogives nucléaires, kalachs, Bible, Thorah, Coran... Peut-être que la famille poulpe est déjà en route pour Bethléem pour déposer un petit poulpe dans la crèche ?