De qui parle-t-on ? :
Groupe américain, actif depuis 2006, fondé par les frères Schultz, Brad et Matthew, et Jared Champion. Ils sont accompagnés aujourd’hui des musiciens Daniel Tichenor et Nick Bockrath.
De quoi parle-t-on ? :
Le punk-rock noisy des débuts s’est un peu allégé, le groupe navigue maintenant dans la mouvance du Stoner rock.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Alternance de ballades et de morceaux plus couillus, comme Mess around ou Punchin’ bag, qui permettent de se lancer dans une séance de Air guitar.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Le groupe retrouve la puissance mélodique de l’album Thank you happy birthday.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Les titres Mess around ou Trouble peuvent attirer l’oreille du plus grand nombre, l’album complet restera l’apanage des spécialistes du genre.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Le groupe maitrise mieux les envolées soniques et noisy des débuts, il offre aujourd’hui un rock monocorde plutôt bien adapté au format compressé.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
Dernière bonne surprise de l’année, sorte de cadeau de Noël pour fan assidu de rock indépendant, les américains de Cage the Elephant se rappellent à notre bon souvenir avec le très sympathique Tell me I’m pretty.
Les arpèges mélodieux et noisy de Shake me down et Aberdeen trottent encore dans nos têtes et après le confidentiel Melophobia l’on peut légitimement se demander où vont nous entrainer les originaires du Kentucky. Dès les premières notes de Cry baby le groupe nous rassure, il s’est partiellement délesté de son habillage bruitiste pour s’orienter vers un Stoner rock du plus bel effet. Le tonitruant Mess around et le langoureux Trouble sont les nouveaux tubes imparables que nous allons fredonner en boucle. Les autres titres ne sont pas en reste, des enjoués Sweetie little jean et That’s right jusqu’aux balades Too late to say goodbye et How are you true le groupe expose une palette de talents aux contours infinis.
La sortie tardive de cet album a certainement empêché les Cage the Elephant de figurer en bonne place dans les sacro-saints bilans de fin d’année. Mais peu importe, le niveau bluffant de cet opus nous permet aisément d’accéder à la requête des américains et de leur confirmer qu’ils sont réellement beaux …et bons.