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Le 9 décembre 2015, la police de la capitale cubaine, La Havane, a restreint de manière arbitraire la liberté de mouvement des membres de l'association de militantes Les Dames en blanc (Damas de Blanco), qui se préparaient à manifester le 10 décembre. Cette mesure intervient alors qu'en novembre 2015, on a enregistré au moins 1477 détentions à caractère politique, chiffre mensuel record depuis de nombreuses années, selon la Commission cubaine pour les droits de l'homme et la réconciliation nationale (CCDHRN).
"Depuis des semaines, les autorités cubaines multiplient les arrestations et les mesures de harcèlement pour empêcher les militants des droits humains et les dissidents de manifester pacifiquement. C'est un phénomène systématique qui réduit au silence les militants cubains dans leurs propres rues. Depuis des années, le harcèlement est la règle plutôt que l'exception à l'occasion de la Journée des droits de l'homme, et ce n'est pas acceptable", a déclaré Erika Guevara-Rosas, directrice du programme Amériques d'Amnesty International.