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Dans l'oeil de Daniel Loeillot

Publié le 22 décembre 2015 par Urbansoul @urbansoulmag

Bientôt 3 ans se sont écoulés depuis la fin de Star Academy 2.0. Grande fan de la première heure à l’époque où le télé-crochet était encore diffusée sur TF1 (j’ai même longtemps rêvé d’y participer – ne riez pas !), je n’avais pas nécessairement accroché au reboot sur NRJ 12/AB3 mais je n’en ai pas moins été admirative des prestations de Daniel Loeillot lorsqu’il m’est arrivé de regarder quelques primes.

Le jeune homme a été évincé au bout de 3 mois d’aventure, en demi-finale face à Laurène Bourvon qui a remporté cette 9ème saison et dont je n’ai plus jamais entendu parler, malgré mention d’un album à venir avec son groupe The Dreamers. Fin 2014, elle annonçait avoir quitté sa maison de disques AZ/Universal Music France, en raison d’un « désaccord sur la ligne artistique du projet ». C’est avec ce même label que Daniel Loeillot avait décroché un contrat lui aussi, jusqu’à ce que celui-ci l’abandonne comme il l’expliquait fin juin sur Facebook. « Oui, je pensais que ma vie allait littéralement changer pour le restant de mes jours… Oui, j’ai eu de magnifiques opportunités de travailler avec des personnes avec lesquelles je n’aurais même pas osé rêver collaborer. Oui, ma maison de disque m’a TOTALEMENT laissé tomber après m’avoir fait des éloges majestueuses pendant des mois et des mois », confiait-il alors, déplorant par la même occasion que personne ne s’intéresse aux nombreuses voix qui courent Paris. « Malheureusement la qualité unique d’un artiste, qu’est le talent, n’intéresse ABSOLUMENT pas les maisons de disque et toutes les ‘hautes sphères’ de l’industrie de la musique. Ils ne parlent qu’en billets et en n°x au top iTunes », ajoutait ainsi Daniel avant de préciser qu’il était « plus énervé par cette ‘non-culture’ musicale française que par [son] retour à l’anonymat » et d’avouer qu’il vivait désormais d’un métier « normal ».

Toutefois, la fin d’un contrat avec une maison de disques ne suffit parfois (et heureusement !) pas à éteindre le feu qui anime ces artistes et peut ainsi marquer le début d’une nouvelle épopée en cavalier seul, ce qu’a justement démontré Russell Dean Stone dans un excellent article pour Noisey. En effet, certains choisissent d’en profiter pour s’auto-produire et en ce qui concerne Daniel Loeillot, il n’a jamais arrêté de chanter. Quelques semaines après sa longue publication, il s’est lancé dans le vlogging pour le prouver et documenter sa vie quotidienne, ses voyages, les moments passés en famille ou entre amis, ses enregistrements dans son home studio ou encore les répétitions et événements animés avec VIP Orchestra. Dans l’attente de découvrir ses propres compositions qui devraient pointer le bout du nez très prochainement, c’est un réel plaisir de le suivre au jour le jour, au fil de ces vidéos hebdomadaires (en ligne tous les mercredis !) toujours pleines de fraîcheur et de bonne humeur, et régulièrement ponctuées d’interludes musicaux. Pas moins de 17 vlogs vous attendent si cela vous tente de paresser avec Daniel Loeillot ces vacances…

Aimez Daniel, suivez Daniel.


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