Magazine Société

Comptes de vos haines et fin damnée

Publié le 21 décembre 2015 par Decrauze
Comptes de vos haines et fin damnéeChez les Daechiens, le vit ne se dresse qu’au gré des carnages menés : une flambée humaine par-ci, une flopée de décapitations balnéaires par-là. Pour les plus voraces, la gueule goutteuse du sang des autres, l’apothéose jouissive : dispersion finale de leur corps en confettis de chairs parmi les boulons, les vis et les écrous, autant de projectiles tueurs.
Comptes de vos haines et fin damnéeLes enragés ne peuvent assumer, comme minables mortels, les déchainements barbares. Il leur faut une caution pseudo spirituelle : un certain Dallaech l’Asperge leur sert d’alibi moral. Tellement grande, l’entité suprême, que les Daechiens doivent la répéter jusqu’au filet de bave pour en faire le tour… Cette clique affamée de tripes à la mode des Croisés s’est dotée d’un chefaillon au menton à poils longs… Une espèce de Daechient qui Daechie depuis son balcon.
Comptes de vos haines et fin damnéeAvec leur Kalaech comme moyen d’expression, que visent-ils comme projet de civilisation ? Ils ne piffrent pas que des talents humanistes dessinent leur Mahomaech, mais ils répandent le sang d’innocents comme une toile immonde : quelle cohérence ? Leur dessein pue la mort là où nos dessins croquent la vie.
Comptes de vos haines et fin damnéeLa meute des Daechiens fait mine d’exécrer notre convivialité aux terrasses des cafés, notre sensibilité musicale, alors qu’elle pratique le rythme mortifère, le fracas inaudible, les airs d’un enfer malfamé… La finalité semble à rebours de ce qu’une jeunesse serait en droit d’attendre de l’avenir qui se profile : la manipulation pseudo religieuse qui incite à cette perdition programmée désarçonne tant l’archaïsme de ce qu’elle propose devrait faire fuir ses proies.
Comptes de vos haines et fin damnéeOn peut toujours critiquer notre régime politique, mais il a le mérite précieux de pacifier les relations sociales et de laisser une certaine liberté d’épanouissement à nos choix d’existence tant qu’ils n’attentent pas à ceux des autres. Un contrat social en somme alors que les Daechiens pissent leurs balles là où leur vessie cérébrale l’impose.
Petiot, le village des Schtroumpfs apaisait mes tourments, malgré le vent mauvais du Gargamel. Avec l’Iznogoud Daechié et sa bande, l’impact s’inverse : une sérénité existentielle salopée par leur impuissance à vivre sans nuire à l’autre.Un vœu pour 2016 ? Il coule de source…

Comptes de vos haines et fin damnée

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Decrauze 240 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine