Please Like Me // Saison 3. Episodes 7 et 8. Puff Pastry Pizza / Amoxicillin.
Après avoir délivré 6 épisodes magnifiques, Please Like Me commence à partir en cacahuète avec ces deux épisodes. « Puff Pastry Pizza » n’est peut-être pas aussi bon que l’on aurait probablement pu l’imaginer. Ou l’espérer. Il y a de bonnes idées comme l’histoire de cette piñata de secrets mais au delà de ça, je ne sais pas vraiment ce que cet épisode cherche véritablement. Ce qui donne forcément à cet épisode son intérêt c’est la présence de Ben, incarné par David Quirk, le plan cul de Josh dans l’épisode. Quand il arrive à la porte, il n’est ni magnifique ni moche. Josh est par la suite d’accord sur le fait qu’il est aussi mignon que sur sa photo de profil. C’est quelqu’un de moyen en somme. Elle n’est ni charmant, ni étrange, ni rien. En somme, Ben est quelqu’un de banal, un peu sérieux sur les bords. Mais ce que j’aime bien avec lui c’est aussi la place qu’il a dans le monde de Please Like Me (ou en tout cas la place que la série veut lui donner). C’est aussi l’épisode qui cherche à parler de choses diverses et variées, notamment quand Ben raconte à Josh quand il est tombé amoureux de son meilleur ami au lycée qui s’est par la suite suicidé. Peut-être en lien avec ses pulsions homosexuelles. C’est terrible mais le constat que Please Like Me tente de faire ici est peut-être bien le plus intéressant jamais fait auparavant.
C’est en tout cas comme ça que j’ai envie de l’imaginer. Et puis il y a cette question de tomber amoureux, de revoir (ou non) Josh et sur cette dernière question Ben dit qu’il est sûr qu’il ne va jamais le revoir. Ben est quelqu’un d’intéressant par rapport à ce qu’il apporte sociologiquement. Ben se refuse presque de tomber amoureux car justement, vie qu’il a vécu au lycée était terrible. La question est maintenant de savoir ce que Arnold va dire (et surtout est-ce que Arnold a lui aussi fait de même de son côté). Etant donné que Please Like Me est une série qui se concentre sur Josh, on ne va pas vouloir le point de vue d’Arnold (et je me demande si au fond la série n’aurait pas dû faire un truc de ce genre là, cela aurait été probablement beaucoup plus plaisant). Si la série délivre quelque chose de sympathique et intéressant autour de Josh et Ben, ce n’est pas la seule chose importante dans cet épisode alors que Tom et Claire ont eux aussi quelque chose à nous offrir au même moment. Claire est quelqu’un que j’aime bien, à la fois pour l’énergie qu’elle apporte à Please Like Me mais pas seulement. C’est aussi un personnage qui colle parfaitement à l’univers de la série. Ecrit par Josh Thomas lui-même, cet épisode est peut-être bien le plus faible de la saison pour le moment.
Jusqu’à ce que je vois « Amoxicillin » qui est à côté beaucoup plus décevant que l’on ne pourrait probablement l’imaginer. Disons que cet épisode est un peu trop bête à mon goût. L’histoire commence avec Tom qui a la chlamydia et qui décide de donner à Ella le médicament sans qu’elle ne s’en rende compte afin de soigner la chlamydia qu’il lui a probablement donné. C’est une intrigue de sitcom assez classique qui fonctionne plutôt bien de ce point de vue là. Peut-être encore plus car Ella est un peu nunuche sur les bords. Tom et Josh n’arrivent cependant pas à trouver une solution afin que Ella sorte de la cuisine alors que Josh prépare son plat. Tom est-il à ce point incompétent ? Telle est la question. Josh doit prétendre qu’il a les vers (oui oui !). Tout cela pendant que Stewart se retrouve cloué au sol chez Rose et refuse de partir tant qu’elle ne lui pardonne pas. Et puis il y a Ben, peut-être bien ce que j’ai préféré dans cet épisode. Il passe l’épisode seul et le nombre de messages vocaux qu’il laisse à Josh n’est pas très bon signe. Je pense qu’il est en train de tomber amoureux de Josh (et ce dernier n’en a semble t-il rien à foutre). Il sait que Josh a un petit ami. Il sait aussi qu’il a de terribles maux de tête qui le font réfléchir un peu trop (« I realize that makes me a far less attractive prospect than your boyfriend and would advise against seeing me ») et pourtant, c’est le personnage le plus lucide là dedans. Et surtout le plus intéressant. Je suis curieux de voir comment tout cela va évoluer.
Note : 6/10. En bref, deux épisodes en partie décevants.