Dernier dimanche avant Noël! Vous sentez l'excitation qui monte? J'ai vraiment hâte d'être jeudi soir :D Plus que 5 petits jours!
Et si on patientait en lisant le Glamour du mois? ;)On commence avec un détour par la planète mode, puisque la rédaction nous donne des conseils pour bien porter son bonnet: elle nous recommande tout d'abord d'en essayer de toutes les formes, dans toutes les matières et portés de différentes façons (en arrière ou bien vissé sur la tête par exemple), pour déterminer ce qui nous va le mieux, en fonction de notre style et de la morphologie de notre visage. Le bonnet doit faire partie intégrante de notre look, sans être trop littéral (on évite le combo "bonnet péruvien + poncho bohème") ni être assorti à notre écharpe et nos gants, dans une jolie harmonie. Et pourquoi pas en profiter pour injecter une touche de couleur à notre tenue? Le béret fait également un retour en force, n'hésitez pas à voir ce qu'il donne sur votre jolie tête :)
Pendant ce temps, les bactéries reviennent en beauté! Et oui, si jusqu'ici, on les a chassées dans tous nos produits, on se rend compte maintenant que ces charmantes petites bêtes peuvent en fait nous être bénéfiques. A force de trop les éloigner de nous, on en manque et on est donc davantage sujettes aux allergies, aux maladies, "aux troubles digestifs" et aux "affections cutanées" : il est donc temps de les réintégrer dans notre beauty routine. Pour ce faire, on mange des aliments fermentés comme le kéfir ou le thé kombacha ou bien on prend des gélules, afin de restaurer la barrière bactérienne de l'intestin : elle permet une bonne absorption des aliments et fait bloc contre les toxines qui plombent le teint, entre autres. On peut ensuite passer à la cosmétique microbiotique qui comporte de nombreux avantages : les bactéries vont protéger la peau, qui, moins agressée sera donc plus hydratée et c'est moins de rougeurs et un bel effet anti-âge à la clé! Les bactéries vont également soulager les inflammations et donc les poussées d'acné ainsi que les bobos comme l'eczéma et la dermatite atopique. Pour s'initier à ce type de routine beauté, on a d'ailleurs une bonne recette de masque maison à faire à la maison, à base de miel et de yaourt, qui est simple à réaliser ;)
Et les stars? C'est la période, on parle donc des albums de Noël! Jugés un peu "cucul la praline" de notre côté de l'Atlantique, ils sont une institution aux Etats Unis et les plus grandes stars ne peuvent pas y couper, même les rappeurs! Ils reprennent des Christmas Carols comme Silent Night ou White Christmas et proposent également des titres inédits dans le même univers. Ils respectent les codes de Noël, avec des paroles bon enfant, des petites clochettes pour rappeler l'esprit des fêtes et la jaquette est forcément parée de rouge, de vert, de doré et de neige :) Que pensez-vous de cette tradition : une jolie occasion de jouer le jeu des fêtes ou bien une simple opportunité de se faire encore un peu plus d'argent?
Le magazine s'interroge ensuite sur la dimension qu'a pris le phénomène Malala: toutes les stars se sont approprié l'histoire de cette jeune fille en lui rendant hommage et en prenant la pose à ses côtés ; elle est devenue le symbole de la lutte contre les talibans en même temps que celui pour l'éducation des jeunes filles de son pays, le Pakistan et du monde entier. Elle a également reçu pléthore de récompenses pour son engagement ! Mais finalement, cela ne lui rend pas tellement service : elle n'a pas très bonne réputation dans son pays, notamment à cause du soutien de stars sulfureuses comme Madonna et ses compatriotes la voient comme une marionnette aux mains de l'Occident :s De même, elle est un peu l'arbre qui cache la foret : oui elle est médiatisée mais non, rien n'est fait par les grandes institutions pour aider la situation des fillettes du Pakistan. Beaucoup se demandent également pourquoi c'est elle qui a été élevée au rang d'icône alors que tant d'autres jeunes filles sont dans sa situation : question que même Malala se pose, d'ailleurs. Personnellement, je ne doute pas de l'engagement de Malala, mais il est vrai que l'engouement autour de son histoire a sûrement pris des proportions un peu trop grandes et qu'une terrible responsabilité pèse sur les épaules de l'adolescente. Non?
Glamour a tenu également à consacrer une double page à l'acteur anglais Eddie Redmayne : bluffant dans le rôle de Stephen Hawking, il s'attelle aujourd'hui à un personnage encore plus complexe peut-être car il se glisse dans la peau du premier transsexuel de l'histoire, Einar Lili Elbe, un peintre hollandais des années 20, pour le film The Danish Girl. La journaliste qui l'a rencontré en interview l'a trouvé chaleureux, simple et "sincère" dans son engagement : ce dernier rôle lui a demandé des mois de préparation et il a notamment passé pas mal de temps avec des femmes transsexuelles pour comprendre leur histoire et leurs émotions. On le voit ainsi, tout au long du film, passer de l'homme étriqué dans son costume à la femme épanouie et fière d'elle, comme si c'était "un effeuillage". Un rôle assez fort mais Eddie nous assure qu'il arrive à garder sa propre personnalité et qu'il reste "lui" en sortant des studios, même si son entourage décèle des tics d'expression propres au rôle pendant quelques temps. Un garçon simple et intelligent qu'on aura également le plaisir de voir dans le préquel de Harry Potter Fantastic Beasts and where to find them et donc dans The Danish Girl, en salles le 20 janvier :)
ELLE en avait parlé ici, Glamour rend également hommage à Gloria Steinem, grande figure du féminisme qui publie ses mémoires à 81 ans. La jeune Gloria a doublement été confrontée au machisme ambiant dans les années 50-60 : lors de son avortement illégal tout d'abord puis ensuite dans le monde du travail puisqu'il lui était alors impossible de devenir journaliste, métier réservé aux hommes à l'époque. Elle a toutefois réussi à imposer sa patte au magazine Esquire et son premier article traitait de la légalisation de la pilule contraceptive ; elle a également intégré l'équipe des Bunny girls de Playboy pour dénoncer la misogynie du magazine, qui a l'époque était plutôt comme une revue "glamour". Son charmant physique lui a donc srevi pour cette mission mais l'a évidemment desservi dans sa lutte pour le féminisme, une féministe ne pouvant évidemment pas être séduisante...#soupir Elle a ensuite fondé son propre magazine, Ms Magazine, pour appuyer son mouvement féministe : un titre qui a connu un certain succès, même si il a été boudé par les annonceurs qui ne voyait pas les femmes comme un "marché porteur". Gloria a dédié sa vie à la lutte pour les droits de la femme mais aussi pour les droits de toutes minorités opprimées comme la population noire, par exemple : pour elle, ces différents combats ne font partie que d'un seul, celui "pour les droits humains et civiques" et elle rappelle que "ce sont les femmes noires qui [lui] ont appris le féminisme". En tout cas, les mémoires de cette femme si courageuse sont une jolie idée cadeau pour Noël, non?
Pour finir,Virginie Efira nous présente les femmes de sa vie : elle est par exemple très admirative de Julia Roberts, dont elle a vu tous les films et dont elle adore le rire vraiment authentique, "rare" chez les actrices. Elle aime le militantisme de Nina Simone et nous explique que l'arrivée de sa fille Ali a été un "bouleversement" dans sa vie, un bouleversement très positif :) Elle remercie Simone Signoret, qui, au travers de ses films, lui a permis de comprendre qu'une actrice ne devait pas forcément être "docile" et elle a adoré travailler avec la réalisatrice Anne Fontaine et avec Justine Triet, qui signe Victoria, le dernier film dans lequel apparait Virginie et avec laquelle elle a "vécu la meilleure expérience de tournage". :)
On termine avec les faits de société!
Tout d'abord, la rédaction s'est intéressée à l'amour digital. A l'ère de Tinder, la recherche de l'amour en ligne n'est plus un tabou, bien au contraire, même si ce genre d'applications est surtout utilisé pour une rencontre d'un soir dans un premier temps (76% des personnes interrogées par Harris Interactive estiment que les "applis incitent aux rencontres sans lendemain"). Glamour se demande aussi si Tinder ne serait pas finalement une application qui rend plus service aux hommes qu'aux femmes : il faut savoir qu'il y a autant d'inscrits des deux sexes et que les femmes sont simplement un peu plus "sélectives "que les hommes, en swipant moins souvent sur la droite (pour dire qu'elles aiment la personne). Les femmes sont également ravies de ce mode de rencontre qui favorise l'anonymat afin de pouvoir vivre des relations éphémères et physiques sans être traitées de "sa**pe" par leur entourage, qui n'a pas toujours intégré qu'une femme avait physiologiquement les mêmes besoins sexuels et sensuels qu'un homme. Pour les deux sexes, Tinder est surtout un moyen de booster son ego et de s'amuser entre deux histoires sérieuses mais ne remet en aucun cas en cause l'idéal du grand amour, rencontré par hasard dans la rue :) Il est ensuite question de ces grandes études scientifiques qui échafaudent des théories sur l'amour : Jon Berger a par exemple prouvé que si la plupart des femmes diplômées sont célibataires, c'est mathématique et surtout parce qu'elles recherchent un homme ayant le même niveau d'études qu'elles : le souci, c'est qu'elles sont de plus en plus nombreuses à décrocher de hauts diplômes alors que les hommes le sont de moins en moins...Hannah Fry, quant à elle, explique que l'âge de la maturité amoureuse est d'environ 25 ans et qu'il faut "se lier pour de bon avec première personne que vous estimez mieux que toutes celles rencontrées auparavant après avoir passé le seuil des 37% de votre vie amoureuse" (oui, c'est compliqué). Et quand on analyse les questions posées à Google, on se rend compte que les hommes sont complexés par la petitesse supposée de leur pénis quand les femmes aimeraient avoir des fesses plus... grosses. #merciKimetBeyoncé Cette approche de l'amour de manière très scientifique et digitale est passionnante, même si, bien sûr, l'amour ne fonctionne pas grâce à des algorithmes (et heureusement!) :)
Puis, Glamour a préparé un dossier intitulé "Ce que l'on ne veut plus voir en 2016", un petit peu chamboulé au dernier moment par les attentats de Paris. Et effectivement, j'aimerais, moi aussi, que l'on ne parle plus de Marine Le Pen et du Front National, qu'on arrête de leur accorder de l'importance et que les gens arrêtent de voter pour eux sous prétexte qu'ils ne sont pas d'accord avec le gouvernement. J'aimerais aussi que les migrants puissent être accueillis par différents pays et qu'ils puissent avoir accès à un logement, des soins, une scolarité ou un emploi parce que ce n'est pas parce qu'ils ne sont pas "de chez nous" qu'on doit ignorer leur détresse et leur misère. Arrêtons simplement d'avoir peur les uns les autres et mettons nous à voir le bon dans chacun d'entre nous. Ca paraît débile et "bisounours" de dire ça, mais si on pensait tous ainsi, le monde serait sans doute un meilleur endroit où vivre.
Jolies photos!
Gros bisous les filles!
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