Synopsis :
Kristin, qui vient tout juste de divorcer, part refaire sa vie dans l'Ohio chez ses parents avec sa petite fille. Mais lorsqu'elle rencontre son ancienne ennemie jurée de jeunesse, tout se complique...
En avril dernier (ça remonte à loin déjà), je manifestais encore ma fan-attitude incurable pour Mariah Carey, en abordant un projet de film de Noël dont elle serait la vedette, projet qui a bel et bien vu le jour et qui a été diffusé dans la nuit de samedi à dimanche aux Etats-Unis. Un film intitulé A Christmas Melody, où Carey est réalisatrice et actrice, aux côtés de Lacey Chabert, actrice qu’elle a recyclé de Mean Girls, son film préféré. Tout d’abord et pour être honnête, je n’étais pas du tout confiant quant à un projet de ce type venant de Mariah Carey. Premièrement car, et il n’est pas nécessaire d’en faire un dessin, Carey et le septième art ce n’est pas une grande histoire d’amour : on peut rapidement se référer au fiasco de Glitter en 2001, et ce même si la diva a su se rendre crédible en tant qu’actrice en se mettant Lee Daniels dans la poche, notamment avec Precious. Mais étonnamment, j’ai été agréablement surpris par ce A Christmas Melody. Autant dire de suite, que l’histoire du film est très simplette mais se laisse apprécier, surtout que visiblement et je suppose, ce long-métrage, diffusé sur la chaîne américaine Hallmark, est destiné au jeune public. Et malgré les nombreux clichés agaçants que le film réunit, parmi eux, la romance entre Lacey Chabert et Brennan Elliott archi-prévisible et niaise, le père de la fille du personnage de Lacey Chabert, jouée par Fina Strazza, qui décède quand son enfant a 2 ans, et j’en passe et des meilleures. Cependant, si on laisse de côté le manque d’originalité évident de A Christmas Melody, on arrive à l’apprécier. Le film est mignon, tout comme ses personnages, qui sont attachants. Fina Strazza est adorable dans son rôle de gamine motivée à être la vedette du spectacle de Noël de sa nouvelle école, en concurrence avec une autre petite fille insupportable – la fille du personnage de Mariah Carey.
Et Mimi dans tout ça ? Et bien honnêtement, et paradoxalement, j’ai trouvé qu’elle se débrouillait très bien au niveau de son jeu, mais je ne l’ai malgré tout pas trouvée crédible, elle ne m’a pas convaincu. Peut-être et simplement parce que c’est Mariah Carey, la nana qui change de tour de taille comme de paire de chaussures, qui s’étrique dans des tenues moulantes, et aux manières toujours «so over the top» - c’est aussi pour ça qu’on l’aime ! – et que la voir déambuler dans une école primaire, faire répéter des enfants étouffant dans un top Adidas trop serrée pour elle était tout simplement trop décalé pour la rendre convaincante. Néanmoins, A Christmas Melody est loin d’être la catastrophe à laquelle je m’attendais, et réussit même à être tout à fait agréable et sympathique. Le film arrive réellement à s’imposer au petit écran – au grand écran, il se serait cassé la figure – et se laisse facilement apprécier, même si à mon sens il plaira bien plus aux plus jeunes.
Lewis