Les autorités israéliennes de plusieurs villes baptisent des rues et des venelles aux noms amazigh (berbère). C’est à la demande des citoyens Amazighs de ce pays, d’origines marocaines et algériennes, que les élus locaux ont décidé de baptiser des rues en Israël avec des noms amazighs.
Un signe de respect et de tolérance envers le peuple amazigh opprimé et marginalisé chez lui en Afrique du Nord. Les Israéliens vouent un respect à toutes les langues et cultures. Y compris la langue arabe qui est omniprésente dans ce pays du Moyen Orient. Aucun pays arabe, par contre, n’a fait la moindre allusion à l’existence de la langue amazighe. Les peuples de l’Afrique du Nord et leur culture sont toujours considérés comme une menace pour l’arabe et même pour la religion musulmane.
Notons, par ailleurs qu’un bon nombre de Berbérophones juifs sont installées en Israël. Un pays ou leur identité est respectée et même protégée. Ceci au moment ou des islamistes intégristes prêchent jour et nuit des discours contre la amazighité ou point ou un imam algérien fait croire que c’est interdit de parler en tamazight dans une mosquée. Notons qu’Imazighens et plus particulièrement les Kabyles vouent, eux aussi et à juste titre, un respect mutuel à la culture judaïque et à la religion juive.
Lounès B pour Tamurt