Synopsis:Un message cryptique surgi du passé entraîne James Bond dans une mission très personnelle à Mexico puis à Rome, où il rencontre Lucia Sciarra, la très belle veuve d’un célèbre criminel. Bond réussit à infiltrer une réunion secrète révélant une redoutable organisation baptisée Spectre. Pendant ce temps, à Londres, Max Denbigh, le nouveau directeur du Centre pour la Sécurité Nationale, remet en cause les actions de Bond et l’existence même du MI6, dirigé par M. Bond persuade Moneypenny et Q de l’aider secrètement à localiser Madeleine Swann, la fille de son vieil ennemi, Mr White, qui pourrait détenir le moyen de détruire Spectre. Fille de tueur, Madeleine comprend Bond mieux que personne… En s’approchant du cœur de Spectre, Bond va découvrir qu’il existe peut-être un terrible lien entre lui et le mystérieux ennemi qu’il traque…
24ème opus de la saga James Bond, 007 Spectre réalise une performance remarquable dans les salles et bat le record du « meilleur premier jour » avec près de 900 000 entrées en France. Véritable évènement, le film était grandement attendu et les nombreux teasers et trailer nous avaient fait miroiter un James Bond en forme dans une histoire sombre et sentencieuse. Mais qu’en est-il vraiment ? Forcé de le reconnaitre, ce volet de la saga n’arrive pas à égaler son prédécesseur. Le film est inégal et contre toute attente très lent. L’esprit James Bond s’est estompé et le film ressemblerait presque plus à un enchainement d’actions incertaines qui n’auraient pour but que de faire déplacer le personnage dans un autre pays. Et il n’y a qu’à observer Daniel Craig (Cowboys & envahisseurs) pour se rendre compte de la lassitude du procédé qui n’arrive plus à fonctionner sur le spectateur. En effet, 007 semble fatigué, fade et antipathique.
Ses réactions sont étonnantes et nous ne comprenons pas tout de ses motivations qui restent, tout comme celles du personnage incarné par Christopher Waltz (Big Eyes), incertaines. Waltz qui incarne la synthèse démoniaque de tous les « méchants » de ces derniers volets. Il nous avait été présenté dans les bandes- annonces comme un être manipulateur, froid et coriace. Or dans le film il apparaît comme quelqu’un de calme, souriant et presque « hors sujet » au film et nous avons du mal à réellement cerner son but motivé par un désir de vengeance lié au passé de Bond.De plus, le film évolue avec un récit bancal et semble uniquement donner prétexte à une explosion, une course-poursuite (affreusement linéaire)…
Très prévisible, Sam Mendes rassemble néanmoins quelques moments forts notamment avec la première scène en hélicoptère qui laissait envisager un film puissant à la hauteur de Skyfall qui conjuguait action, révélations et dialogues haut de gamme à la perfection. Et le réel problème est là: le scénario. Le film nous donne l’impression d’une histoire bâclée, incohérente et faussement dramatique. L’amour aura donc fait perdre la raison à James Bond qui se perd dans un « soi-disant dernier opus » décevant. C’est donc un réel problème d’équilibre qui se pose dans ce film qui reste très froid, sans âme, et surtout très linéaire. Dommage.
007 SPECTRE - BANDE ANNONCE 2 - VF
MATTHIEU EB.
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