Conte de Noël pour électeurs français qui se sentiraient floués...

Rédacteurs et stagiaires: cliquez sur cette barre pour vous connecter en back-office de la rédaction! C'est ainsi que Xavier et Christian ne pensaient qu'à ceux qui pourraient leur être apportés dans la hotte électorale du 13 décembre 2015. Et pour les obtenir, ils n'ont pas hésité à accepter l'aide de quelques ennemis de leur propre famille. Il faut dire que ce sont de beaux jouets très convoités. Marine et Marion, deux méchantes filles, en rêvaient également et il fallait tout faire pour qu'elles n'aient rien. C'est ainsi que la région Provence-Alpes Côte d'Azur qui s'étend de la frontière italienne jusque vers Nîmes, sauf évidemment la Principauté de Monaco, 31.000km2 et près de 5 millions d'habitants, échappa à Marion et revint à Christian. Et que Marine n'eut pas Nord-Pas-de-Calais-Picardie, près de 32.000km2 et quelque 6 millions d'habitants, laquelle échut à Xavier. Elles en sont bien tristes les pauvres, mais elles ont l'habitude et essaieront une autre fois… Quant à nos deux garçons, ils sont fous de joie, c'était leur rêve. Être à la tête d'une région, aux pouvoirs restreints certes, mais se faire donner du Monsieur le président, occuper chacun un beau palais à Lille et à Marseille que leurs sujets ont contribué à payer. N'est-ce pas le couronnement d'une carrière? Cela les consolera d'avoir dû déclarer qu'ils ne prétendraient pas à la magistrature suprême en 2017. C'est du moins ce qu'ils ont dit, dans l'euphorie de cette victoire obtenue en trahissant quelque peu leur électorat. Mais on sait qu'en politique, souvent homme varie et bien fol est qui s'y fie! Il se dit même qu'ils seraient au mieux avec leurs ennemis de naguère, à qui ils doivent tant! Dans cette belle histoire de fin d'année, le dernier mot reviendra à un connaisseur avisé de ce genre d'affaire. Il a en effet connu le vertige du Capitole, puis cinq ans après, les affres de la Roche Tarpéienne qui en est si voisine. Nicolas Sarkozy, puisque c'est de lui qu'il s'agit, a dit de nos deux grands enfants qu'il connaît bien puisqu'ils furent ses ministres, Xavier Bertrand et Christian Estrosi: "Il faut attendre qu'ils dessoûlent. Ça prendra deux mois".