Rédacteurs et stagiaires: cliquez sur cette barre pour vous connecter en back-office de la rédaction!
L'avocat Hussain Al Asfour, soutenu par plusieurs juristes et intellectuels koweïtiens, conteste la constitutionnalité de la loi sur la non-mixité dans les universités publiques.
Selon lui, la non-mixité engendre une "dilapidation de l’argent public" et ne favorise pas l’égalité entre les étudiants et les étudiantes.
Le Conseil constitutionnel koweïtien a rejeté la requête de l'avocat Al Asfour, estimant que cette loi ne porte pas atteinte au droit à l’enseignement.
Le Conseil constitutionnel affirme que la loi sur la non-mixité n’oblige pas l’État à édifier des salles d’études distinctes dédiées aux étudiants et d’autres aux étudiantes.
Le Conseil constitutionnel précise que cette loi n’oblige pas non plus les étudiantes à être "complètement séparées" des étudiants, expliquant qu'il suffit que des places soient réservées aux étudiantes dans les mêmes salles d’études que les étudiants.
Promulguée en 1996, lorsque les islamistes ont augmenté de façon significative leur présence au Parlement koweïtien, la loi sur la non-mixité s'applique à toutes les écoles et universités publiques de l'émirat.
Il est intéressant de noter que de plus en plus de Koweïtiens ont tendance à inscrire leurs enfants dans des établissements privés qui prônent un modèle de coéducation.