:star: De mères en filles – Ava- Tome 4 de Dominique Drouin
Broché: 333 pages
Editeur : Hugo Roman (10 novembre 2015)
Collection : Saga
Langue : Français
ISBN-10: 2755617624
ISBN-13: 978-2755617627
Prix éditeur : 16€90
Disponible sur liseuse : NonSon résumé:
Ava, auteure et revendicatrice, voudra changer le monde par les mots. Dans un mouvement inverse à celui de son arrière-grand-mère, elle traversera l’océan pour aller vivre en Europe, y faire connaître son travail et boucler la boucle de l’histoire qui évolue de mères en filles.
Années 1970. Ava Gauthier, fille biologique d’Anaïs Calvino, a été adoptée par une famille aimante, mais bien différente des Calvino. Éleveurs de chevaux, les Gauthier n’ont pas manqué de générosité et d’amour avec Ava, mais ce sont des taiseux et ont peu de moyens, alors que les Calvino vivent dans un tout autre univers. Faisant la connaissance de cette autre famille lors des funérailles de la doyenne, Ava réalise rapidement que dans aucune des deux elle n’est à sa place. Et les retrouvailles avec sa mère, Anaïs, ne sont pas des plus faciles. Heureusement qu’avec Ariane, sa grand-mère, un lien solide se crée. Ariane la prend sous son aile et décide de l’aider à parfaire son éducation. Accueillie, entourée et motivée par elle, Ava trouve enfin sa voix dans l’écriture pour la jeunesse. Rapidement une auteure à succès, Ava ne trouvera pas la même satisfaction dans sa vie amoureuse et familiale et vivra certaines difficultés. Décidée à tout quitter, Ava s’installera en Provence, terre de naissance d’Alice, son arrière grand- mère, et trouvera enfin l’amour, le vrai.Ainsi, De mères en filles boucle la boucle en revisitant les lieux où tout a commencé…
Mon avis:
Retour aux sources pour ce quatrième et dernier volet de la saga des femmes Calvino. Un siècle sépare Alice, la première de cette lignée d’artistes, d’Ava fille d’Anaïs, adoptée par une famille bienveillante.
Le thème de la famille reste au cœur de cette saga. La particularité d’Ava est qu’elle n’a pas été élevée au sein du clan Calvino. Cet éloignement offre une vision un peu différente des précédents tomes puisqu’on assiste en quelque sorte à une recherche d’identité de la part de la jeune femme. Ava cherche sa place et à recréer des liens avec sa famille biologique. Pas toujours simple de faire face à sa vraie mère quand on a grandi loin d’elle ni de se construire lorsqu’on ne sait pas d’où l’on vient. Pas facile non plus pour Anaïs d’expliquer cet abandon. J’ai apprécié cet aspect du roman qui explore les liens entre les quatre générations de femmes tout comme j’ai aimé certains personnages secondaires comme Martin qui m’a rappelé Claudio Calvino. Sa relation avec Ava dans ses débuts est touchante même si elle finira fatalement par s’essouffler avec le temps et ne sera pas à l’abri des tempêtes du destin. C’est une constante dans la famille: le premier n’est jamais le bon.
Néanmoins, comme pour Ariane et Anaïs, j’ai encore eu du mal à m’attacher vraiment à Ava. Sans doute parce que les quatre héroïnes et leurs histoires se ressemblent finalement beaucoup trop. La trame qui m’avait séduite avec Alice est devenue beaucoup trop répétitive et peu de choses distinguent le parcours de ces femmes. Toutes sont artistes, chacune dans un domaine particulier (après l’artiste peintre, la réalisatrice d’émission de radio, l’actrice, on découvre dans ce tome l’écrivain) , toutes vont vivre des épreuves difficiles, des relations plus ou moins compliquées avec leurs enfants et toutes cherchent l’amour avec un grand A. Ava ne fait pas exception... Bien que les difficultés qu’elle rencontre sont terribles, j’ai eu du mal à me sentir concernée. On a une impression d’accumulation qui finit par lasser. J’aurais aimé une évolution, un trait de caractère vraiment distinctif… enfin bref: une surprise quelconque qui me ferait retrouver l’entrain du premier tome. En définitive, ce dernier restera celui qui m’avait le plus touchée.
De mères en filles est malgré tout une saga intéressante ne serait-ce que par la manière dont les quatre femmes vivent et exploitent leurs dons artistiques. Elles ne se contentent pas d’être douées, mais mettent à profits leur talent. L’écriture de Dominique Drouin est agréable, le style fluide, mais je n’ai toujours pas accroché à cette troisième personne et à ce présent de l’indicatif qui nous laisse d’une certaine manière à la porte de l’histoire.
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:star: De mères en filles – Ava- Tome 4 de Dominique Drouin
Broché: 333 pages
Editeur : Hugo Roman (10 novembre 2015)
Collection : Saga
Langue : Français
ISBN-10: 2755617624
ISBN-13: 978-2755617627
Prix éditeur : 16€90
Disponible sur liseuse : NonSon résumé:
Ava, auteure et revendicatrice, voudra changer le monde par les mots. Dans un mouvement inverse à celui de son arrière-grand-mère, elle traversera l’océan pour aller vivre en Europe, y faire connaître son travail et boucler la boucle de l’histoire qui évolue de mères en filles.
Années 1970. Ava Gauthier, fille biologique d’Anaïs Calvino, a été adoptée par une famille aimante, mais bien différente des Calvino. Éleveurs de chevaux, les Gauthier n’ont pas manqué de générosité et d’amour avec Ava, mais ce sont des taiseux et ont peu de moyens, alors que les Calvino vivent dans un tout autre univers. Faisant la connaissance de cette autre famille lors des funérailles de la doyenne, Ava réalise rapidement que dans aucune des deux elle n’est à sa place. Et les retrouvailles avec sa mère, Anaïs, ne sont pas des plus faciles. Heureusement qu’avec Ariane, sa grand-mère, un lien solide se crée. Ariane la prend sous son aile et décide de l’aider à parfaire son éducation. Accueillie, entourée et motivée par elle, Ava trouve enfin sa voix dans l’écriture pour la jeunesse. Rapidement une auteure à succès, Ava ne trouvera pas la même satisfaction dans sa vie amoureuse et familiale et vivra certaines difficultés. Décidée à tout quitter, Ava s’installera en Provence, terre de naissance d’Alice, son arrière grand- mère, et trouvera enfin l’amour, le vrai.Ainsi, De mères en filles boucle la boucle en revisitant les lieux où tout a commencé…
Mon avis:
Retour aux sources pour ce quatrième et dernier volet de la saga des femmes Calvino. Un siècle sépare Alice, la première de cette lignée d’artistes, d’Ava fille d’Anaïs, adoptée par une famille bienveillante.
Le thème de la famille reste au cœur de cette saga. La particularité d’Ava est qu’elle n’a pas été élevée au sein du clan Calvino. Cet éloignement offre une vision un peu différente des précédents tomes puisqu’on assiste en quelque sorte à une recherche d’identité de la part de la jeune femme. Ava cherche sa place et à recréer des liens avec sa famille biologique. Pas toujours simple de faire face à sa vraie mère quand on a grandi loin d’elle ni de se construire lorsqu’on ne sait pas d’où l’on vient. Pas facile non plus pour Anaïs d’expliquer cet abandon. J’ai apprécié cet aspect du roman qui explore les liens entre les quatre générations de femmes tout comme j’ai aimé certains personnages secondaires comme Martin qui m’a rappelé Claudio Calvino. Sa relation avec Ava dans ses débuts est touchante même si elle finira fatalement par s’essouffler avec le temps et ne sera pas à l’abri des tempêtes du destin. C’est une constante dans la famille: le premier n’est jamais le bon.
Néanmoins, comme pour Ariane et Anaïs, j’ai encore eu du mal à m’attacher vraiment à Ava. Sans doute parce que les quatre héroïnes et leurs histoires se ressemblent finalement beaucoup trop. La trame qui m’avait séduite avec Alice est devenue beaucoup trop répétitive et peu de choses distinguent le parcours de ces femmes. Toutes sont artistes, chacune dans un domaine particulier (après l’artiste peintre, la réalisatrice d’émission de radio, l’actrice, on découvre dans ce tome l’écrivain) , toutes vont vivre des épreuves difficiles, des relations plus ou moins compliquées avec leurs enfants et toutes cherchent l’amour avec un grand A. Ava ne fait pas exception... Bien que les difficultés qu’elle rencontre sont terribles, j’ai eu du mal à me sentir concernée. On a une impression d’accumulation qui finit par lasser. J’aurais aimé une évolution, un trait de caractère vraiment distinctif… enfin bref: une surprise quelconque qui me ferait retrouver l’entrain du premier tome. En définitive, ce dernier restera celui qui m’avait le plus touchée.
De mères en filles est malgré tout une saga intéressante ne serait-ce que par la manière dont les quatre femmes vivent et exploitent leurs dons artistiques. Elles ne se contentent pas d’être douées, mais mettent à profits leur talent. L’écriture de Dominique Drouin est agréable, le style fluide, mais je n’ai toujours pas accroché à cette troisième personne et à ce présent de l’indicatif qui nous laisse d’une certaine manière à la porte de l’histoire.
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