Bloodborne et l’art du Steelbook (c)
Bloodborne se dote d’un « vrai » Steelbook. Les effets brillants s’avèrent très convaincants.
Dans le vif du sujet et le premier d’attention dans le déballage de Bloodborne en Edition collector, le Steelbook saisit notre attention. Réalisé par l’entreprise Steelbook, il n’est pas question d’une contrefaçon, il remplace le boitier-plastiques habituel de nos jeux PlayStation 4. Certains verront peut-être un point faible à l’absence de boite blu-ray. Nous concernant, cette faiblesse est rapidement remplacée par le soin de l’impression.
Une fois encore, l’entreprise Steelbook va encore séduire ses clients habituels. En reprenant les images promotionnelles et publicitaires qui ont assuré la campagne visuelle de Bloodborne, l’image choisie parle à quasi tous les joueurs. Elle brille, au sens figuré comme au sens propre, par ses effets de lumière. Les rares éclaircies brumeuses de l’image scintillent par sa matière métal. Une réussite extérieure et intérieure.
A l’intérieur, le Steelbook traduit un effort de cohérence. La ville reste le décor principak de Bloodborne.
Le boitier mé
Son père avait fui Homs. Steve Jobs était le fils d'un migrant syrien, rappelle le street-artiste britannique Bansky, qui a signé un pochoir représentant Steve Jobs, un Mac à la main, un baluchon sur l'épaule, au milieu des tentes de réfugiés, de la « jungle » de Calais.
Bansky est aussi à l'initiative du parc à thème parodique nommé Dismaland (combinaison du mot « Disney » et «tallique accueille le blu dismal » qui se traduit par « lugubre »), où de plusieurs artistes sont intervenus pour s'exprimer sur des sujets de sociét-ray du jeu mais aussi le coupon de téléchargement de la bande-son de Bloodborne. La musique originale à télécharger soi-même, une honte, se mêle aux autres coupons. Exit les notices et publicités, seules les commandes de et les avertissements de santé sont imprimés sur des feuillets. Les deux phases du Steelbook Bloodborne se concentrent sur la ville principale de lé avec dérision et noirceur. Parmi les « attractions » qui reflètent notre monde : une pêche aux canards mazout’aventure du jeu. Elle a fait l’objet de mille commentaires tant ses inspirations tiennent d’une recherche architectural identifiée. Une ville médiévale, certes, mais surtout tortueuse et inquiétante en même qu’elle provoque une profonde fascination.
Pour plus de détails, d’illustrations et de compréhension, nous nous tournerons désormais du côté du livret artistique …
L’art de Bloodborne en 47 pages
Rapidement, l’Artbook donne le ton urbain et élancé grâce à ses extraits …
L’artbook de Bloodborne était l’attente majeure de cet ensemble collector. Lés, le grave accident de carrosse de Cendrillon flashé par les paparazzis, des boat-people à piloter sains et saufs jusqu'à la rive…
Ce parc éphémère est en cours de démantèlement et les matériaux sont envoyés en France, à Calais, pour servir d'abris aux réfugiés.
Voir en ligne : http://banksy.co.uk/index1.asp
’ouvrage n’est pas traduit en Français pour s’adresser à tous et pour une question de pratique. Les notes et commentaires étant assez succincts, leur lecture est simple à appréhender donc aucune panique. Notre principal regret étant la « faiblesse » relative de son contenu. Seules 47 pages sont proposées ! Ce constat est aussi une demande : en savoir plus, en vouloir plus, et en avoir davantage tant l’univers parait prometteur et rempli de détails.
L’aspect tortueux et imaginaire, 2 traits concentrés dans la création de ses « monstres » !
L’artbook ne mesure que 17 cm x 13 cm. Ses faux-airs de petit carnet ne masqueront pas son caractère très voire trop suggestif. Bloodborne est si prometteur que nous nous attendions à bien plus. Contrairement à d’autres jeux attendus et adulés, aucune mention ne précise s’il existera un jour ou l’autre un habituel recueil artistique. Vous avez pris l’habitude d’entre découvrir certains sur le Blog La Maison Musée, comme The art of BioShock Infinite entre autres. Ici, à ce jour, il apparait de moins en moins probable de l’apercevoir dans nos librairies virtuelles ou dans les magasins spécialisés.
L’idée de transmission est au coeur de l’histoire de Bloodborne. Elle se ressent parfaitement dans l’univers artistique.
Globalement satisfaisant, nous regretterons également d’être face à de simples esquisses, notamment dans le cas des personnages. Les commentaires n’affluent pas afin d’expliquer le pourquoi du comment de la plupart des créations. Nous aurions apprécié comprendre le processus de création du bestiaire très singulier de Bloodborne. Y compris à propos de l’univers, nous aurions aimé apprendre les éléments principaux qui ont servi de fondements aux concepts arts et à l’aspect concret de la ville médiévale qui prend vie, ou qui se meurt, dans Bloodborne …
Nous vous proposons l’ensemble des autres clichés et brefs extraits issus du recueil artistique de Bloodborne.
Un univers passionnant. Le chasseur est « le » personnage du jeu. Les costumes, de haillons et de tissus, forment l’univers Bloodborne. L’art des personnage tend « presque » vers le manga … Les armes mêlent des inspirations médiévales et modernes. Gare aux monstruosités !Bloodborne Edition Collector devient de plus en plus recherchée et donc de plus en plus rare. La qualité du jeu justifie amplement le choix de l’édition limitée. On s’aperçoit, toutefois, que le contenu se limite à un minimum : il est introductif, suffisant … mais pour le joueur curieux et les collectionneurs, nous étions en mesure d’en vouloir plus d’autant que l’édition à tirage limité était proposée dès 80€. On ne peut que louer la venue d’un jeu prometteur et tenant une bonne partie de ses promesses. Bloodborne est artistique, esthétique, intéressant, intrigant et méritera bien des considérations de notre part, sur le Blog La Maison Musée.