A la lecture de cette information, mon cœur s’en est aussitôt retrouvé baigné d’enthousiasme et de plaisir. Enfin. Le Conseil d’État n’est donc pas dupe des arrière-pensées infectes de la surenchère vallsienne qui voulait inscrire dans la constitution un état d’urgence permanent, dans une pure logique bushiste désastreuse pour nos libertés fondamentales :
Cela fait plaisir, car à voir bafouer quasiment tous les jours les droits les plus fondamentaux des êtres humains en France en 2015, sous les prétextes les plus ridicules, il faut vraiment que cela s’arrête. Comme la prétention de ce gouvernement à museler toute opposition, dans une course au pouvoir qui ne saurait justifier qu’on assimile des militants des droits humains ou des écologistes pacifistes à de vulgaires terroristes. Mais je tends quand même le dos, car Valls serait tout à fait capable, si peu soucieux de la démocratie qu’il s’est montré, de passer outre. De plus, je regrette que ce même Conseil d’Etat aie par contre validé la mesure de déchéance de nationalité. Il est utile de rappeler en effet que cette mesure provient en droite ligne de l’extrême droite que Valls prétend combattre, et qu’elle est d’une inefficience totale évidente. Alors, à quoi sert-elle sinon à flatter un certain électorat, ce qui m’apparait comme une manœuvre particulièrement ignoble venant de quelqu’un qui se prétend de gauche, mais agit systématiquement à rebrousse-poils de nos valeurs. J’espère d’ailleurs que ce boomerang lui reviendra à la figure, et qu’il récoltera ce qu’il sème avec tant de mépris pour le peuple de gauche.