Nostalgie (et braillage!) de fin d'année

Publié le 18 décembre 2015 par Lesimparfaites
(Ça doit être l'âge mais) quand approche Noël, je suis submergée par une bouffée de nostalgie.
Et c'est le seul moment de l'année où je me l'autorise (alors ça doit être pour ça que ça fesse!). Entre la décoration du sapin et la popote des Fêtes, je me laisse aller à me rappeler l’insouciance d'avant, à pleurer mes parents qui ne sont plus là, à constater à quel point le temps passe vite en fouillant dans les souvenirs de mes enfants, à me remémorer les gros party de famille de mon enfance. La totale pour brailler sa vie en écoutant Sainte Nuit suivi d'un Ave Maria bien senti (et je ne suis même pas croyante!).
À Noël, je braille (et je l'accepte!). Je suis complètement émue par à peu près tout (ce qui fait la honte de mes enfants!). Les films de Noël, les chansons, les lumières, les traditions, les rituels, les souvenirs... Je ne pleure ni de joie ou de tristesse mais pour cause d'«intenses émotions diverses». De chapitre qui se ferme (crime, une autre année a passé!).
Je déteste regarder en arrière sauf en fin d'année. Mais je ne fais pas que brailler (fiou!). Je me lance aussi dans plein de bilans personnels: couple, enfants, amitiés, projets, travail... Qu'est-ce que j'aurais pu mieux faire? Qu'est-ce que j'ai appris? Qu'est-ce que je ne referai plus?
Je suis dans ma bulle pendant 2 semaines. Un mode introspection qui s'installe de lui-même avec le combo "nostalgie-bilan" qui me happe à cette période. Je ne suis pas pourtant du genre à mettre la faute sur le passé pour les actions que je fais dans le présent. Et je suis pas mal plus du genre à regarder vers l'avant et planifier le futur qu'à ressasser le passé. Mais à cette période-ci de l'année, je me glisse dedans comme dans une grosse doudou. Je pleure un bon coup puis... vivement la nouvelle année!