Il y a quelque chose d’étrange dans le dernier opus de Star Wars (le réveil de la force): une impression de déjà vu qui ne nous quitte pas du début à la fin du film. Ce 7e épisode ressemble furieusement au 1er (celui de 1977, vous m’avez compris): la même atmosphère, les mêmes personnages (avec 40 ans de plus), le même coucou miteux, les mêmes stéréotypes, le même type de final à coup de sabres laser, le même sacrifice qui précède la scène finale, le même type d’étoile de la mort (en plus gros), les mêmes noms de code pour les pilotes (me semble-t-il), etc.
Ce qui a fait le succès de Star Wars à la fin des années 1980, ce n’était pas le fait que ce film constituait le premier épisode d’une série, mais que ce film, par son scénario, sa mise en scène, ses trucages, se différenciait de tout ce qui avait été fait auparavant. Et comment? En s’appuyant sur l’audace de son réalisateur qui nous faisait entrer dans un nouvel univers.
J.J.Abrams est sans doute un réalisateur méticuleux. Il colle fidèlement à l’ambiance générale de l’univers de Star Wars. Mais franchement, dix ans ou presque après la fin de l’épisode III, on aurait pu espérer un peu plus d’imagination dans la tête des scénaristes et dans la mise en oeuvre de ce projet. Ce n’est pas « le réveil de la force », c’est plutôt « le facteur sonne toujours deux fois ».
Ce Star Wars là ne marquera sans doute pas l’histoire du cinéma. Et c’est dommage.
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