V.O. : Down a Dark HallAuteure : Lois DuncanNationnalité : AméricaineTraduction : Luc RigoureauEditions : HachetteCollection : Black MoonNombre de pages : 271 pagesDate de parution : 8 Avril 2015
Intriguée par la couverture des plus sombres et ce résumé des plus suspect, j'ai choisis de me plonger, à mon tour dans ce roman qui promettait de l'action et quelques frissons. Avant de commencer, j'avais décider de ne lire aucune chronique pour ne pas en attendre de trop ou au contraire, commencer en étant septique, j'ai bien fait. Kit est une adolescente qui se cherche, qui cherche sa place dans cette famille recomposée. Un peu déboussolée par ce voyage de noce de sa mère et Dan, Kit va très vite s'attacher à ses camarades et pour s'occuper l'esprit, elle va mener son enquête sur tout ce qu'il y a de suspect dans le manoir. A commencer par son histoire. Blackwood n'a pas toujours porté ce nom, mais est bel et bien au milieu de nulle part, les villageois le décrivent comme menaçant et hanté. Ne croyant pas aux fantômes, Kit va toute de même se résoudre à envisager cette possibilité quand beaucoup de coincidences arrivent dans un court espace temps. Son passé, les délires de l'une de ses camarades, cette mélodie de piano qui la suit, l'obsède... Avant de se plonger dans cette ambiance, il faudra attendre malheureusement. Avant cela, tout le contexte est présenté, insistant bien sur le fait que les pensionnaires, quatre demoiselles, sont coupés du monde extérieur (devant écrire leur courier manuellement), que Blackwood soit bien perdu au fin fond de l'Amérique. Cette partie m'a semblé à la fois longue, lourde, mais aussi courte car les chapitres ne sont que de quelques pages.Une fois dans le vif du sujet, j'ai trouvé l'utilité de ce pensionnat très intéressant et bien ficelé, malheureusement, vu que l'on arrive très vite à la fin, une suite aurait été souhaitée.En faisant quelques recherches, j'ai appris que ce roman a été écrit en 1974, chose qui m'a étonnée vu que l'ambiance du roman ne permet pas de déterminer cette date et après réflexions, il n'a jamais été mentionné que Kit ou les autres filles utilisaient de téléphones ou autre outil technologique.J'ai aussi trouvé qu'une adaptation cinématographique était soit en négociation, soit possible. L'article étant en anglais et datant de Juillet 2014, je préfère vous laisser en juger par vous-même : par ici. Pour résumé, je dois dire que je m'attendais à une saga, je n'ai donc pas pris le temps de bien lire et savourer, une relecture sera donc impératif pour m'en refaire un avis, peut-être plus élaboré que celui-ci. Je comprends donc certains points de vue et les notes donnés par les autres lecteurs (via Livraddict), toutefois, je ne le déconseille pas à ceux qui le désire vraiment, c'est une bonne expérience livresque qui mérite d'être lu au moins une fois.