les règles d'indemnisation en vigueur ont en fait permis un excédent de plus de 58 milliards d'euros depuis 1990 pour le régime de droit commun (...) Si la caisse unique qu'est l'Unedic est déficitaire, c'est parce qu'il existe en réalité non pas une seule, mais cinq assurances chômage. (...) Le droit commun, qui concerne 95 % des salariés affiliés à l'Unedic, doit être distingué du régime spécial des intermittents du spectacle et de celui des entreprises d'intérim. Ces deux régimes engendreraient respectivement un milliard de déficit par an à cause de leurs règles spécifiques.Il y aurait aussi la question du service public, et d'autres régimes spéciaux, qui cotisent peu. « Une assurance qui n'assure pas les gens sans risque est très coûteuse et risque de faire faillite ».
Indirectement l'article semble dire que les 95% sont les pigeons du gouvernement, et que la dénonciation de la générosité du système chômage n'est là que pour leur faire prendre des vessies pour des lanternes (quand on veut tuer son chien, on l'accuse de la rage ?) ; il pose, surtout, la question de savoir pour qui gouvernent nos hommes politiques.