Manger pour vaincre ses émotions
Nous réagissons tous différemment sous l’effet de la tristesse, de la colère, de la peur ou de l’anxiété. Quand rien ne va, certains maintiennent leurs habitudes alimentaires tandis que d’autres les malmènent en ingérant de tout et n’importe quoi.Bien entendu, il est tout à fait normal d’avoir l’envie irrésistible de manger un pot de crème glacée après un chagrin d’amour ou une toute autre contrariété. On est gourmand(e) et on a le moral dans les chaussettes alors pourquoi ne pas se réconforter en avalant ce pot de glace si apprécié ? A l’inverse, quand la nourriture devient le seul moyen pour nous de vaincre ses émotions, quelles qu’elles soient, et que l’on mange plus que de raison, on est victime de compulsions alimentaires et recherche, via certains aliments, à combler ce « vide » en nous qui nous dérange. C'est, d'ailleurs, ce que l'on appelle la « faim émotionnelle ».
Pour quelles raisons ? Tout simplement car certains aliments, appelés « aliments-doudous » ou « aliments-réconfortants », sont si régressifs et gourmands qu’ils ont le pouvoir de soulager nos peines. Souvent trop riches en sucre ou en gras, ils ont l’inconvénient, cependant, de favoriser la prise de poids et de laisser place à un sentiment de honte et de culpabilité une fois que l’on a fini de les dévorer. Parmi ces aliments-doudous, on trouve les gâteaux ou les biscuits industriels, le chocolat ou la pâte à tartiner, les chips ou le fromage, et bien d’autres encore…
Solutions pour combler ce « vide » intérieur
Certains sont plus sensibles que d’autres face à ce phénomène de compulsions alimentaires. Pour réussir à vaincre ses émotions et combler le « vide » intérieur qui nous manque, il est primordial de faire le point avec celui-ci. Pourquoi suis-je triste ? Qu’est-ce qui me chagrine ? Comment puis-je régler ce souci ?, (…), sont autant de questions que l’on doit de se poser avant d’engloutir ces chips ou ces cookies qui nous donnent envie.Parler de son mal-être et de son ressenti intérieur est également un excellent moyen pour éviter ces crises alimentaires. On a un proche ou une ami(e) à qui l’on peut tout, absolument tout, confier ? On n’hésite pas à aller lui rendre visite ou à le(la) téléphoner afin qu’il(elle) nous réconforte.
Si la peine est plus profonde, on peut envisager un suivi psychologique ou thérapeutique sans avoir peur ou éprouver de la honte. On veut se soigner alors toutes les solutions sont bonnes pour y arriver, non ? Après plusieurs séances chez le psy’ ou auprès d’un thérapeute, on se sentira bien mieux et d’autant plus fort(e) pour vaincre ces crises émotionnelles autrement que par la nourriture.