Depuis 2014, plus d'un million de migrants sont parvenus à mettre le pied en Europe. Ils ont fui la guerre ou la misère, en obligation de survie avec, aux tripes, le vague espoir d’un avenir meilleur. Ils sont Syriens, Afghans, Irakiens ou encore Somaliens. Ils n’ont plus rien, plus rien qu’eux-mêmes à présenter à cette porte de l’Europe qu’est la Grèce. Leur boussole indique le nord, bien au-delà des Balkans qu’ils s’empresseront de traverser. Leur objectif : l’Allemagne, l’Autriche ou encore la Suède. Dans cette longue et aléatoire Odyssée, deux priorités : se déplacer en restant groupé avec ses proches et rassurer les familles inquiètes restées au pays. Cette nécessité de communication - quand on est à la recherche de son enfant par exemple - devient aussi essentielle que celle de manger, de boire ou encore de se reposer.
Fort d’un siècle de recherches des personnes séparées ou portées disparues tant dans les guerres que les catastrophes naturelles, le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, tente de répondre au besoin de communication des migrants tout au long de leur parcours. Ce service s’appelle le RLF, le Rétablissement des liens familiaux.
A travers ce reportage réalisé il y a quelques semaines en Grèce et dans les Balkans, la mise en lumière du service RLF.
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