Par Mélissa Lévesque
Récemment, je me suis un peu essoufflée à coup de travail et de projets. Travailler 6 jours sur 7. Passer ma journée de congé à développer des projets. Faire de la rédaction et de la gestion de réseaux sociaux tous les soirs. N’avoir presqu’aucun temps pour moi. Et ressentir tout ça influencer mon énergie et, surtout, mon humeur. Au cours des dernières semaines, j’étais carrément un monstre (et mon chum a patiemment enduré mon caractère) et j’en étais consciente. Mais je n’arrivais juste pas à reprendre le dessus.
Et puis, j’ai compris. J’ai compris que c’était ben correct de passer ma seule journée de congé en pyjamas à écouter des films. J’ai compris que j’avais le droit de dormir plus tard que 7h30, le matin. J’ai compris que c’était nécessaire de prendre le temps de passer des moments de qualité avec mon amoureux, mes amies, ma famille… J’ai compris que fermer mon ordinateur en début de soirée, ça me faisait du bien. Bref. J’ai compris qu’il fallait que je ralentisse le rythme un peu. Et j’ai compris que personne n’allait en mourir.
C’est pas facile de ralentir le rythme quand t’as l’impression que ton cerveau est hyperactif. C’est pas évident de dire non à des propositions de projets intéressantes. Mais ce qui est encore plus difficile, c’est de se rendre compte qu’on devient un monstre. Pensez-y!