je travaille de nuit
Je me glisse dans les eaux troubles
de mes pensées au bord du gouffre
et j’écris pour ne pas me noyer
Quand le courant m’envahit
quand je n’ai plus le souffle
Il m’arrive de m’envoler
pour fuir ce qui meurt en moi
Rien n’est plus lourd que l’absence
***
Marc Baron (né en 1946 à Valence) – Dans le chemin qui s’ouvre (2015) – Nuit du 5 au 6 septembre 2014