Nathalie Fiasco-Morizet, inénarrable nombriliste, première responsable de l'échec de la droite aux municipales parisiennes de 2014, a enfin été virée par Sarkozy. Il était temps pour lui car elle lui a coûté très cher politiquement, entretenant l'image désastreuse d'une opposition mollassonne face aux socialistes, cédant à tous les conformismes creux qui plaisent aux médias mais déplaisent au peuple. Sa pseudo-modernité permanentée ne serait que légèrement irritante et plaisamment ridicule si elle ne s'accompagnait de postures dangereuses. Prétendre lutter contre la montée du FN par des accommodements d'appareils avec le PS est le plus efficace marchepied du frontisme. Avaliser, sans autre forme d'esprit critique, toutes les mystifications socialistes, par exemple en matière de politique de transports, d'écologie, de soi-disant vivre-ensemble, contribue intensément au désarroi de l'électorat. Bref, bon débarras et bon vent à Nathalie Tchao-Morizet !