Après l'échec cuisant de la COP de Copenhague en 2009, toutes les délégations, toutes les organisations non gouvernementales s'étaient dit « Plus jamais ça ! » Mission remplie : il y a eu un accord.
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Pas d’objectif...
Pas d’accord contraignant...
Tous les délégués ont sans doute fait « Ouf ! » à la lecture de l'accord obtenu ; d’où cette "standing ovation" : tous se sont auto-félicités ; les intérêts de chaque pays, de chacune des économies ont été sauvegardés.
Quant à la responsabilité historique de l’émission de CO2 et de gaz à effet de serre que l’on peut dater à partir de 1850… rien à ce sujet.
Un bel accord diplomatique salué par tous, ici en France, par les médias et la classe politique, surtout PS, entre les grands Pays - Inde, Chine et USA -, au détriment d’engagements même a minima.
Le grand absent de cette Cop21 que la France a présidé seule, c'est ce nain politique qu'est l'Europe.
Mais alors... qu’est-ce qui s’est joué au Bourget ?
Mascarade, chacun se cachant derrière l’autre, si le théâtre politique n’est pas toute la politique, cette COP21 n’est pas tout non plus ; elle n’est que la partie émergée de l’iceberg qu'est l’urgence environnementale.
Le lobby pro-carbone était omniprésent au Bourget : lobby aéronautique, lobby pétrolier, lobby des entreprises qui ont été archi-présentes durant les débats.
Aussi, dans les 50 années à venir, les Grands s’affronteront à coups de :
«C’est vous le pollueur !
- Non, c’est vous ! »
Bon match.
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Rappelons que "La croissance verte" est un oxymore car, sans la construction d'une société dite d’abondance frugale, rien n’est possible et tout n'est que mensonge et jeu de dupes.