François Morellet travaille sur les lignes. Des néons coupent parfois des angles droits pour en faire des aigus ou des obtus. Il ouvre des carrés en détachant un angle. Au Mac-Val, il installe des blocs que traversent des lignes droites, des couloirs, sept. Que nous pouvons parcourir et dont les prolongements forment de nouveaux angles sur les murs blancs, au point qu'on se demande s'ils tombent des murs qui encadrent la structure ou s'ils s'échappent de cette structure pour faire le mur. On peut y pénétrer ou choisir une vue du dessus (ou les deux alternativement). C'est un labyrinthe ou je n'ai pas rencontré de monstre, mais, soudain, une personne, deux, un couple avec enfant, un groupe portant sur les têtes des casques audio, une femme avec trois enfants... On pourrait y jouer à cache-cache, imaginer des circuits, tous les circuits possibles. Y revenir à la fin de la visite de l'exposition collective du dixième anniversaire du lieu.
J'ai traversé récemment un autre labyrinthe, de Liu Wei, installé à la Sucrière, pour la Biennale d'art contemporain de Lyon.