Nada et Filliou ou un work in progress qui m'a occupé l'après-midi.

Après-midi entièrement consacrée avec mon ami Laurent Marissal, Painterman, à la rédaction et muse en page du prochain numéro de sa revue Nada: " Je vais te dire Filliou ". C'est un dialogue échangé entre Painterman et moi-même autour de la lettre du 7 septembre 1953 que Robert Filliou écrivit à son ami Roger Tabanou qui met au grand jour un Robert Filliou intime et inconnu. Une lettre qui nous invite à découvrir que déjà tout est joué. Je n'en dirais pas plus avant la parution de ce numéro exceptionnel de Nada dont les exégèses de Filliou devront se procurer un exemplaire pour corriger ou renforcer pour les plus lucides leur approche de cet artiste singulier qui aura marqué l'art contemporain de la fin du siècle dernier tout comme le firent un Marcel Duchamp ou un Beuys...

Ce soir je me sens le cerveau aéré par ce travail. Je vais pouvoir aborder ce dimanche électoral sachant où l'essentiel se trouve. Mon essentiel est cette nécessité de la création artistique qui transforme la vie en une œuvre unique et multiple qu'il faut préserver.