Jean Luc Schnoebelen : entrepreneur discret

Jean Luc Schnoebelen pourrait être qualifié d'entrepreneur discret, il n'en est pas moins talentueux avec un parcours jalonné de réussites.

Des débuts très prometteurs chez Bouygues

A l'issue de son cursus universitaire à l'École supérieure des Géomètres et Topographes (ESGT) de Nancy, Jean Luc Schnoebelen a immédiatement rejoint le groupe Bouygues où il a occupé plusieurs fonctions. Ce qui ne l'a pas empêché de créer en parallèle sa propre structure : IB2 Technologies. Cette entreprise innovante s'est spécialisée dans le " smart building ". Comme Jean Luc Schnoebelen n'est jamais à court d'idées et aime prendre des risques, il a créé dans la foulée Edival, une société pionnière dans le secteur de l'échange de données informatisées et Domobus, un système à la pointe de la domotique.

L'heure de l'indépendance

C'est en 1996 que Jean Luc Schnoebelen a définitivement pris son envol en quittant Bouygues. Il a créé le CEBTP (Centre d'expertise du bâtiment et des travaux publics) qui est depuis devenu le Ginger Group. Ce groupe s'est progressivement créé en absorbant plus de 15 sociétés en France et à l'étranger et s'est spécialisé dans l'ingénierie d'équipements et d'infrastructures. Après une fusion réussie avec le néerlandais Grontmij, le Ginger Group compte actuellement plus de 2000 collaborateurs. Cette société est devenue experte dans des secteurs tels que l'ingénierie des sols, des matériaux, des ouvrages et des bâtiments. Elle intervient sur tous types de projets, du plus simple au plus complexe. Le groupe est présent partout en France, en Outremer et à l'international.

Un homme multi-casquettes

Jean Luc Schnoebelen peut également surgir là où on l'attend le moins. Il a ainsi participé à la couverture médiatique des Jeux olympiques d'Albertville en 1992 et de la Coupe du monde de 1998 pour TF1. On le retrouve également autour d'un projet un peu fou de végétalisation de la Tour Eiffel. Il a aussi participé à la création d'activités aussi diverses qu'un service de conciergerie (Club Dépannage) ou encore d'un cabinet conseil en stratégie (JLS Management).
Est-ce que Jean Luc Schnoebelen trouve un peu de temps pour penser à lui ? Oui, notamment quand il pratique l'arnis Koreda, une forme de boxe philippine. De quoi affronter avec sérénité tous les défis qui s'offrent à lui.