Chronique par Taissa
:star: Miracle sur la 34ème rue de Les Mayfield
Date de sortie : 18 novembre 1994
Durée : 1h54
Réalisé par : Les Mayfield
Avec : Mara Wilson, Richard Attenborough, Elizabeth Perkins, Dylan McDermott…
Genre : Comédie dramatique familiale
Nationalité : AméricainSon résumé :
Dorey Walker est responsable dans un grand magasin et organisatrice de la parade du Père Noël. Lorsque le figurant arrive totalement ivre, elle se retrouve forcée d’embaucher quelqu’un d’autre à la dernière minute : Kris Kringle, un vieil homme qui prétend être le véritable Père Noël.
Mon avis :
Il y a quelques mois de cela, en pleine crise cinématographique des années quarante, j’ai découvert Miracle sur la 34ème, la première version en noir et blanc de 1947. A l’approche des fêtes, j’ai décidé de regarder son remake qui est presque en tout point semblable au film original et je n’ai pas été déçue.
Au début du mois de décembre, alors que le magasin pour lequel elle travaille menace de faire faillite, Dorey a un poids considérable sur les épaules. En effet, elle doit absolument faire de Noël une réussite, sans quoi elle est sûre de se retrouver sans emploi. Mère célibataire d’une petite fille de six ans, Susan, elle reçoit énormément d’aide de son voisin de pallier : Bryan Bedford, un avocat qui joue les nounous. Puis de Kris, le vieil homme qu’elle a engagé pour jouer le Père Noël et qui prend un peu trop son rôle au sérieux…
Jusqu’à ce qu’un concurrent malhonnête s’en prenne à lui et parvienne à le faire traduire en justice en proclamant qu’il est une menace pour les enfants. Après tout, qui pourrait s’imaginer que ce vieil homme est le vrai Père Noël alors qu’aucun adulte ne croit plus en l’existence de ce dernier ?
Dorey (Elizabeth Perkins) est la femme forte par excellence : elle mène tous ses projets de front, y compris l’éducation de sa fille, et ne laisse personne entrer dans sa vie. Son personnage est assez touchant, surtout dans sa relation avec Bryan (Dylan McDermott), qui est tout son contraire. Alors qu’elle est terre-à-terre et bien décidée à ne pas laisser sa fille croire au Père Noël ou à toutes ses histoires, Bryan pousse au contraire la fillette à laisser entrer un peu de magie dans sa vie.
Malheureusement, Susan est déjà effroyablement mature pour son âge et démonte une à une tous les contes pour enfants qu’il essaie de lui faire avaler. Elle ne croit plus au Père Noël, jusqu’à l’apparition de Kris qui est vraiment si crédible dans ce rôle qu’elle accepte de lui laisser une chance. Pour Noël, elle veut un papa, une maison et un petit frère. En clair, elle veut un vrai miracle de Noël…
Les acteurs sont tous parfaitement crédibles dans leur rôle. Y compris l’incroyable Richard Attenborough : superbe en Père Noël, il y met toute la conviction du monde. La palme revient à Mara Wilson, dont j’étais juste fan quand j’étais petite –Mathilda, Madame Doubfire, La guerre des fées… Elle passe tout en douceur de la petite fille pragmatique à celle qui espère. Comme le spectateur.
La magie de ce film réside dans son réalisme -idéaliste et infantile. Contrairement aux autres comédies de noël dites « pour enfants », il ne se cantonne pas à proclamer « Le Père Noël existe et voici l’une de ses aventures ». Non, Miracle sur la 34ème rue annonce clairement que les adultes savent -ou pensent savoir- que le Père Noël n’est pas réel. Oui, ce sont les parents qui mettent les cadeaux sous le sapin, et aucun vieil homme barbu ne vole dans son traîneaux la nuit de noël…
Puis arrive Kris, et je crois que quel que soit notre âge, on commence nous-mêmes à y croire et à oublier toutes nos certitudes d’adulte. Pendant ces presque deux heures, on décide d’y croire, on veut y croire.
Certes, ça reste un film de noël et ça dégouline de bons sentiments et de passages trop naïfs, mais il est parfait pour cette période de l’année ! Je pense que les plus grands d’entre vous préféreront néanmoins la version de 1947 – un peu plus sérieuse, et surtout émouvante à pleurer… A condition d’apprécier le monochrome.
Cependant, si vous avez des enfants et qu’ils commencent à poser un peu trop de questions, Miracle sur la 34ème rue pourrait leur offrir une petite année de magie en plus.
Galerie photos
Chronique par Taissa
:star: Miracle sur la 34ème rue de Les Mayfield
Date de sortie : 18 novembre 1994
Durée : 1h54
Réalisé par : Les Mayfield
Avec : Mara Wilson, Richard Attenborough, Elizabeth Perkins, Dylan McDermott…
Genre : Comédie dramatique familiale
Nationalité : AméricainSon résumé :
Dorey Walker est responsable dans un grand magasin et organisatrice de la parade du Père Noël. Lorsque le figurant arrive totalement ivre, elle se retrouve forcée d’embaucher quelqu’un d’autre à la dernière minute : Kris Kringle, un vieil homme qui prétend être le véritable Père Noël.
Mon avis :
Il y a quelques mois de cela, en pleine crise cinématographique des années quarante, j’ai découvert Miracle sur la 34ème, la première version en noir et blanc de 1947. A l’approche des fêtes, j’ai décidé de regarder son remake qui est presque en tout point semblable au film original et je n’ai pas été déçue.
Au début du mois de décembre, alors que le magasin pour lequel elle travaille menace de faire faillite, Dorey a un poids considérable sur les épaules. En effet, elle doit absolument faire de Noël une réussite, sans quoi elle est sûre de se retrouver sans emploi. Mère célibataire d’une petite fille de six ans, Susan, elle reçoit énormément d’aide de son voisin de pallier : Bryan Bedford, un avocat qui joue les nounous. Puis de Kris, le vieil homme qu’elle a engagé pour jouer le Père Noël et qui prend un peu trop son rôle au sérieux…
Jusqu’à ce qu’un concurrent malhonnête s’en prenne à lui et parvienne à le faire traduire en justice en proclamant qu’il est une menace pour les enfants. Après tout, qui pourrait s’imaginer que ce vieil homme est le vrai Père Noël alors qu’aucun adulte ne croit plus en l’existence de ce dernier ?
Dorey (Elizabeth Perkins) est la femme forte par excellence : elle mène tous ses projets de front, y compris l’éducation de sa fille, et ne laisse personne entrer dans sa vie. Son personnage est assez touchant, surtout dans sa relation avec Bryan (Dylan McDermott), qui est tout son contraire. Alors qu’elle est terre-à-terre et bien décidée à ne pas laisser sa fille croire au Père Noël ou à toutes ses histoires, Bryan pousse au contraire la fillette à laisser entrer un peu de magie dans sa vie.
Malheureusement, Susan est déjà effroyablement mature pour son âge et démonte une à une tous les contes pour enfants qu’il essaie de lui faire avaler. Elle ne croit plus au Père Noël, jusqu’à l’apparition de Kris qui est vraiment si crédible dans ce rôle qu’elle accepte de lui laisser une chance. Pour Noël, elle veut un papa, une maison et un petit frère. En clair, elle veut un vrai miracle de Noël…
Les acteurs sont tous parfaitement crédibles dans leur rôle. Y compris l’incroyable Richard Attenborough : superbe en Père Noël, il y met toute la conviction du monde. La palme revient à Mara Wilson, dont j’étais juste fan quand j’étais petite –Mathilda, Madame Doubfire, La guerre des fées… Elle passe tout en douceur de la petite fille pragmatique à celle qui espère. Comme le spectateur.
La magie de ce film réside dans son réalisme -idéaliste et infantile. Contrairement aux autres comédies de noël dites « pour enfants », il ne se cantonne pas à proclamer « Le Père Noël existe et voici l’une de ses aventures ». Non, Miracle sur la 34ème rue annonce clairement que les adultes savent -ou pensent savoir- que le Père Noël n’est pas réel. Oui, ce sont les parents qui mettent les cadeaux sous le sapin, et aucun vieil homme barbu ne vole dans son traîneaux la nuit de noël…
Puis arrive Kris, et je crois que quel que soit notre âge, on commence nous-mêmes à y croire et à oublier toutes nos certitudes d’adulte. Pendant ces presque deux heures, on décide d’y croire, on veut y croire.
Certes, ça reste un film de noël et ça dégouline de bons sentiments et de passages trop naïfs, mais il est parfait pour cette période de l’année ! Je pense que les plus grands d’entre vous préféreront néanmoins la version de 1947 – un peu plus sérieuse, et surtout émouvante à pleurer… A condition d’apprécier le monochrome.
Cependant, si vous avez des enfants et qu’ils commencent à poser un peu trop de questions, Miracle sur la 34ème rue pourrait leur offrir une petite année de magie en plus.
Galerie photos