Boston, recette réussie du mélange de l’intelligence, de l’innovation et de la connaissance (MIT, Harvard…) avec la puissance, la capacité d’anticipation et d’adaptation et le professionnalisme américain auquel s’ajoute un zeste d’ancrage européen où l’histoire et la diversité se disputent aux héritages philosophiques et sociologiques.
Boston presque une ville 2.0 accueille la nouvelle édition d’Enterprise 2.0.Quelques réactions sur une première journée stimulante. Il y a 2 ans on en parlait ; maintenant c’est vraiment là. Là aussi le temps entre le scénario et le possible, le projet et le réel se raccourcit en permanence. Les logiciels sociaux, les technologies culturelles et de l’esprit démantèlent les pratiques, les modèles et les murs de l’entreprise comme nous le dit le CIO de Federal Express (j’en parlerai sur un autre billet). Se démontre ici mais aussi se construit et s’invente ce qu’est la transformation de l’activité humaine. Bien sur on constate que les technologies sont le levier de cette évolution radicale (le patron de Google Aps a même osé nous parler de Darwin !).
Que le management de cette co-évolution rapide des technologies et des organisations jettent aux oubliettes de nombreux modèles de management et de conduite des affaires comme le disent nos amis Québécois qui sont en délégation ici (très peu de français by the way… hormis la présence remarquée du sponsoring d Alcatel Lucent avec Annie Ohayon et Xavier Martin auxquels s’est joint Carlos Diaz et Chritophe Routhieau de blueKiwi ).
Confirmation également que des batailles technologiques se préparent. Les 4 mousquetaires IBM, Microsoft, Oracle et SAP vont devoir batailler sérieusement contre les bretteurs venus des nuages Google, Amazon et SalesForce …
un débat stimulant de fin de soirée « everything in the cloud » nous a bien montré que les armes sont affutées. Sans parler des nombreux coupe-jarrets que sont tous les Facebook (saviez vous que des entreprises de plusieurs milliers de salariés utilisent les groupes privés de Facebook comme leur intranet !!), les Friendfeed et autres SocialText.
Tout devient social nous dit on. Etre « accurate » est aussi important que d’être productif. Le lien devient plus important que tout….les salariés deviennent chacun un “hub” dans leur organisation et pour leur propre organisation…ça décoiffe en somme…et ça produit de la valeur et de l’innovation…et on s’interroge sur cet ADN gaulois si particulier construit autour de l’individualisme et de la logique hiérarchique …
De Boston, Richard Collin