Jusqu’à tout récemment, le seul mot mexicain qui faisait partie de mon vocabulaire de chroniqueur automobile, c’était “tacos” lorsqu’on fait référence à un véritable tas de ferraille. Or, il semble qu’un constructeur automobile indépendant ait décidé de mettre le Mexique sur la carte des pays qui conçoivent des voitures, et pas n’importe quel genre de voiture, des supercars, rien de moins.
Inferno, c’est l’appellation de se nouveau bolide mexicain de 1 400 chevaux. D’ailleurs, on peut croire que le nom tire son inspiration de ce à quoi ressemblerait une McLaren qui aura avalé tout un pot de jalapino puisque c’est exactement le cas.
Un vrai bolide
Bon, assez rigolé, parlons de choses sérieuses puisque l’Inferno est tout, sauf une voiture de laquelle on peut se moquer. En fait, son design est aussi provocateur que fonctionnel. Sa carrosserie est majoritairement composée d’un mélange d’aluminium, d’argent et de zinc. Son pot d’échappement est en fibre de carbone tout comme ses jantes. En fait, l’Inferno est l’oeuvre d’un designer italien derrière plusieurs modèles de Lamborghini, ce qui explique les quelques ressemblances entre l’Inferno et une Lamborghini Veneno.
Sous le capot de l’Inferno, on trouve un V8 bi-turbo développant plus de 1 400 chevaux et 670 livres-pied de couple, ce qui lui permet de boucler le 0-100 en moins de 3.0 secondes en plus d’atteindre une vitesse de pointe de 395 km/h.
L’Inferno ne sera pas produite à grande échelle, mais avec de telles performances, le bolide mexicain obligera les géants de l’industrie à proposer des voitures encore plus démentes qu’ils ne le proposent déjà. L’inferno fera partie de cette nouvelle catégorie de voiture qu’on appelle “hypercars” en raison de leurs performances exceptionnelles et dont la fourchette de prix ne convient même pas au millionnaire moyen.
Auteur: Jean-Sébastien Poudrier