Les Chroniques de MacKayla Lane - T1 - Fièvre Noire

Par Revesetimagines @Reveset

TITRE : Les Chroniques de MacKayla Lane – 1
Fièvre Noire
AUTEUR : Karen Marie MONING
EDITIONS : J’ai Lu

Résumé

MacKayla Lane perd sa soeur Alina, victime à Dublin d'un assassinat aussi cruel qu'inexplicable. Devant la mollesse de la police locale, elle quitte le sud des Etats-Unis pour l'Irlande afin de mener sa propre enquête. Elle y découvre que sa soeur y menait une double vie pleine de mystère au milieu de créatures démoniaques.

Mon avis

J’ai lu ce premier tome de saga lors de mon rendez-vous en partenariat avec Cristy : Quand le Navire part au pays des rêves. C’est un très bon moyen de ne pas laisser certains livres trop longtemps sur mes étagères…
Le titre de Fièvre Noire et la couverture m’ont rapidement tapé dans l’œil ! Le lecteur va suivre la quête de l’héroïne, Mac, qui va remuer ciel et terre pour retrouver l’assassin de sa sœur. Pour cela, elle ira en Irlande, un pays inconnu pour elle, où elle découvrira un monde bien étrange et des vérités sur elle-même.
J’ai beaucoup aimé cette lecture même si ce n’est pas un coup de cœur. J’ai apprécié l’humour de Mac qui donne à ce roman un air de Chick-lit, les scènes d’action détaillées et le fait que la romance ne fasse pas parti de ce tome. L’auteur a su créer un monde de Faes avec certains humains capables de voir leurs véritables visages appelés les sidhe-seer. Mac est l’un d’entre eux et sa vie sera dès lors menacée. Elle fera alliance avec Barrons qui recherche certains objets très précieux et qui se servira de Mac comme limier. Le lien de ces deux personnages est une intrigue à lui seul !
Dans Fièvre Noire, j’ai retrouvé tout ce que j’aimais : des personnages attachants et d’autres mystérieux, de l’intrigue, de l’humour, de l’action, le tout dans notre monde où le fantastique est présent. J’ai hâte de lire la suite des aventures de Mac et Barrons mais pour cela, je dois me procurer le tome 2 !

Extrait :
De longues mèches d’or pur, des iris si clairs qu’ils semblaient faits d’argent, un teint doré… Il était la créature la plus sublime que j’aie jamais croisée – et Dieu sait que j’avais vu de sacrés beaux gosses depuis que j’étais serveuse.
Je n’emploie pas par hasard le mot « créature ». Lorsque son regard croisa le mien, un frisson d’effroi me parcourut, tandis qu’une idée absurde s’imposait à mon esprit. Il y a en lui quelque chose d’inhumain.
Mal à l’aise, je remontai sur mon tabouret. J’avais toujours l’intention de dire au barman que l’homme en noir lui avait pris une bouteille, mais j’attendrais que le client se soit éloigné. Pour une raison que je ne m’expliquais pas, la seule perspective de me rapprocher de cet individu me donnait la chair de poule.
Hélas ! il ne semblait pas décidé à s’en aller. Je le vis s’adosser au comptoir, déboucher le whisky et en boire une longue rasade au goulot.
Soudain, il se produisit quelque chose d’étrange. Il me sembla que mes poils se hérissaient littéralement, tandis qu’un nœud douloureux se formait en moi. Puis ma vision se brouilla. J’étais toujours dans le pub, le regard rivé sur l’homme en noir, mais ce dernier n’avait à présent plus rien d’humain. Dans cette version de la réalité, il était même d’une laideur repoussante. Devant mes yeux effrayés se tenait une abomination sans nom, dont le masque de beauté se fissurait, laissant échapper, en lourdes volutes, une épouvantable odeur de putréfaction.

Chronique de ma partenaire Cristy ICI

LU LORS DU RENDEZ-VOUS