Alerte à la gastro-entérite !

Publié le 10 décembre 2015 par Espritphyto

Diarrhées, maux de ventre, nausées… La gastro-entérite s’invite chaque année pour les fêtes de fin d’année. Mais comment faire pour ne pas voir son hiver gâché par ces infections ?

Aussi ponctuel que le Père Noël, le virus de gastro-entérite s’invite durant les dernières semaines de décembre et continue de sévir jusqu’à la mi-janvier. Pour lutter contre ce parasite indésirable, une seule solution : une hygiène irréprochable.

La gastro s’invite pour les fêtes !

Comme dans la plupart des pays européens, la France est périodiquement victime d’une épidémie hivernale de gastro-entérites aiguës. Selon le réseau Sentinelles en charge de la surveillance des épidémies, ces infections sont chaque hiver à l’origine de plus d’un million de consultations en médecine générale.
Comme chaque année, le pic est attendu pour les deux premières semaines de janvier. Attention, ces infections peuvent s’avérer dangereuses pour les personnes fragiles.

Une infection pas toujours bénigne

La gastro-entérite est le plus souvent due à un virus : le rotavirus. Mais parfois il peut s’agir de bactéries comme la salmonelle par exemple. Elle provoque diarrhées et vomissements pendant 2 à 3 jours chez la plupart des malades et reste très désagréable mais sans danger pour la plupart d’entre nous. On y associe également des maux de tête, des courbatures, de la fièvre et de la fatigue.

Attention cependant aux personnes âgées et aux enfants plus fragiles ! Elle peut provoquer chez eux des déshydratations intenses en à peine une journée de diarrhées. On compte chaque année autour de 600 décès liés à une infection intestinale, principalement aux âges extrêmes (moins de 5 ans et plus de 75 ans).

Comment lutter contre la gastro-entérite ?

On attrape la gastro-entérite en mangeant des aliments contaminés ou en buvant de l’eau souillée mais aussi par contact direct avec les malades. Ainsi, pour éviter toutes infections, il faut :

  • Veiller à l’hygiène des mains et des surfaces : se laver les mains avec du savon le plus souvent et le plus soigneusement possible, ne pas partager les verres d’eau ou les couverts à table…
  • Attention à la préparation des repas : lors de la préparation des repas (en particulier en collectivité), les règles d’hygiène strictes (lavage des mains, ports de gants à usage unique) doivent être respectées. Les personnes malades ne doivent évidemment pas participer à l’élaboration des repas.    
  • Deux vaccins disponibles : en 2006, deux vaccins ont été mis sur le marché en France. Leur efficacité a été démontrée contre les souches les plus répandues en Europe et aux Etats-Unis. Saisi sur l’éventualité d’une vaccination de masse, le Conseil supérieur d’hygiène publique a décidé de différer pour le moment la recommandation pour les nourrissons de moins de 6 mois en raison du coût actuel du vaccin (environ 150 euros).
  • Les solutés de réhydratation : ces composés constituent la meilleure prévention des complications des diarrhées. Permettant une réhydratation précoce, ces produits sont remboursés par la sécurité sociale.

Les personnes qui sont déjà malades doivent bien évidemment adopter toutes ces précautions. Une maman malade veillera à se laver les mains régulièrement avant de toucher ses enfants et de faire la cuisine. Elle limitera d’ailleurs les contacts au strict nécessaire. Pour les nourrissons, à la moindre inquiétude on file chez le médecin ou aux urgences. Chez les enfants et les personnes plus âgées on veille à les faire boire une grande quantité d’eau ou des solutions de réhydratation spéciales vendues en pharmacie. Et si c’est vous qui êtes malade vous n’êtes pas non plus dispensé de votre cure d’eau. Beaucoup de repos et du temps viendront à bout de ce petit mal d’hiver !

Que manger en cas de gastro-entérite ?

La fin de l’année est souvent marquée par l’arrivée de la gastro-entérite. Comment gérer ces jours pénibles ? Comment s’alimenter pour limiter la durée des symptômes et reconstruire sa flore intestinale ?

Voici nos conseils :

Boire beaucoup pour éviter la déshydratation

Les vomissements et les diarrhées provoquent une perte d’eau et de sels minéraux. Pour compenser et éviter la déshydratation, il faut boire beaucoup : au moins 2 litres de boisson par jour (eau préférentiellement des eaux plates riches en sodium, bouillon de légumes salé, tisanes sucrées…).
Éviter les boissons gazeuses qui peuvent favoriser les ballonnements et bien sûr les boissons alcoolisées qui favorisent la déshydratation.

Reprendre petit à petit une alimentation diversifiée

Les premiers jours, il est souvent difficile de manger correctement. Au fur et à mesure que le transit se calme, il est important de reprendre une alimentation diversifiée. Dès que l’on commence à s’alimenter, il est recommandé de faire plusieurs petits repas au cours de la journée.
Il est alors préférable de choisir : du poisson cuit à l’eau ou à la vapeur ou de la viande grillée, du riz bien cuit, des pâtes, des carottes cuites, des fromages à pâte cuite, du yaourt, des pommes râpées ou en compote, de la banane bien mûre et des biscottes tartinées de miel ou de gelée de fruits.

À l’inverse, il faut éviter les aliments riches en fibres qui vont stimuler le transit intestinal. Évitez ainsi les féculents complets (pain complet, riz complet…), les fruits et légumes crus, les légumineuses (haricots secs, lentilles…).

Évitez les excès dans les trois jours suivant cet épisode de diarrhée et reprenez progressivement votre alimentation habituelle.

Comment soigner une gastro-entérite ?

En France, la majorité des cas de diarrhée aiguë correspondent à une gastro-entérite d’origine virale, le plus souvent banale et de courte durée. Dans ces cas, le traitement a trois objectifs essentiels : prévenir les contaminations par des mesures d’hygiène, éviter la déshydratation, réduire l’intensité et la durée de la diarrhée. Les antibiotiques sont indiqués uniquement en cas d’infection bactérienne invasive avérée.

Les diarrhées aiguës sont le plus souvent bénignes et sévissent lors des périodes épidémiques de gastro-entérite virale. Cependant, elles sont possibles tout au long de l’année et peuvent aussi être provoquées par des aliments (intoxication alimentaire) ou par certains médicaments. En dehors des cas de diarrhées profuses avec des signes d’envahissement bactérien (fièvre, altération de l’état général), de vomissements importants empêchant la réhydratation par voie orale et des personnes fragiles ou à risque (enfants en bas âge, surtout avant 2 ans, personnes âgées, patients atteints de certaines maladies chroniques), trois mesures thérapeutiques suffisent en général pour venir à bout du problème. Protéger le malade et son entourage La ré-infestation du malade et la contamination de son entourage sont à éviter grâce à des mesures d’hygiène. Il est important de bien les observer : lavage des mains après chaque évacuation et avant les repas, éviter de partager des objets de toilette et des couverts, désinfecter les toilettes et lavabos. Or ces mesures, pourtant simples, sont souvent négligées. Compenser le pertes d’eau et de sel
  • La mesure essentielle consiste à compenser les pertes de liquides et de sodium car les pertes importantes de ces éléments peuvent avoir des conséquences graves, surtout chez les enfants et les personnes âgées. Il faut donc prévenir la déshydratation ou corriger une déshydratation débutante par voie orale. Approximativement, le volume de liquides à consommer doit compenser le poids soudainement perdu par la diarrhée.
  • Pour les adultes, il faut boire plus que d’habitude (au moins deux litres d’eau par jour) en privilégiant des boissons contenant du sucre et du sel pour compenser les pertes, sous forme d’eau sucrée, de tisanes, d’eau minérale, de bouillons de légumes. Parfois préconisé, le Coca-Cola peut calmer la soif et apporter du sucre mais il ne contient pas de sel. De plus, il faut enlever le gaz avant de le boire.
  • Il est préférable de boire souvent et par petites quantités, surtout s’il y a des nausées ou vomissements associés. Dans ce cas, l’ingestion de sucre est important pour éviter une cétose (manque de sucre) à cause du jeun.
  • S’il existe une fièvre, elle est le plus souvent modérée et disparaît spontanément.
  • Côté alimentation, il convient de préférer des aliments salés et riches en sucre et sans résidus comme les pâtes, le riz, des carottes cuites et des biscuits salés. Les fruits et légumes crus ainsi que les boissons glacées sont à éviter. Là encore, il faut manger de petites quantités à intervalles courts jusqu’à l’amélioration des symptômes et/ou la reprise de la tolérance à une alimentation normale.

La phytothérapie pour prévenir et soigner les diarrhées et infections intestinales 

  • L’Argile

L’Argile agit de façon mécanique en tapissant la muqueuse gastro-intestinale, elle protège mécaniquement la paroi intestinale des agressions externes et de l’acidité gastrique aidant ainsi à la cicatrisation et à l’absorption des toxines et des gaz présents dans le tube digestif pour retourner au bon fonctionnement intestinal. On utilise de ce fait l’Argile pour toutes les pathologies ou infections gastro-intestinales.

  • La Baie de Myrtille

Les tanins présents dans la baie de Myrtille ont une action anti-diarrhéique et ont un effet bénéfique sur les douleurs et les spasmes intestinaux. Cette baie est aussi anti-bactérienne au niveau intestinal, ce qui complète son action anti-diarrhéique.

  • Le Charbon végétal

Le charbon végétal actif reste dans le tube digestif où il est parfaitement toléré. De part sa présence, il va absorber, autrement dit fixer, les composés indésirables se trouvant dans le tube digestif. En plus de désintoxiquer le corps, le Charbon végétal régularise les fonctions intestinales. Il peut donc être employé avec succès dans le cas de diarrhées, de gastro-entérites, de gastralgies, d’aigreurs d’estomac, d’aérophagie, de flatulences, ainsi que dans les états d’infection de l’intestin accompagnés de constipation et de fermentation intestinale.

  • La Levure souche Saccharomyces boulardii

Saccharomyces boulardii est une  souche de levure ayant fait l’objet de très nombreuses études cliniques démontrant son grand intérêt en cas de diarrhées (réduction de la fréquence) ou de prise d’antibiotiques (prévention de la diarrhée associée à l’antibiothérapie). Elle favorise le réensemencement et la croissance des germes utiles, les saprophytes (« bonnes bactéries ») en inhibant celle des germes nuisibles. De plus, elle a une grande efficacité dans la reconstitution de la flore intestinale.

Le dosage optimal, démontré par les différentes études cliniques, est d’au moins 250 mg à 500 mg par jour pour un adulte. certaines études apportant jusqu’à 1 à 2 g par jour ! Aucun risque de surdosage n’a été observé, la levure Saccharomyces boulardii disparaît totalement de l’organisme 3 jours après l’arrêt du traitement.

Les solutions Espritphyto

ESPRITPHYTO – COMPLEXPLUS, Q10 PROBIOTIQUES ESPRITPHYTO – MYRTILLE – 90 GÉLULES ESPRITPHYTO – CHARBON VÉGÉTAL – CURE DE 2 MOIS (3 BOÎTES DE 90 GÉLULES)

ComplexPlus Q10 Probiotiques est un complément alimentaire à base de micro-organismes, extraits de plantes, coenzyme Q10, vitamines et minéraux destiné aux personnes souhaitant augmenter les défenses naturelles. La Baie de Myrtille, favorise un meilleur transit. De plus, elle a des propriétés bénéfiques pour les yeux et aide à améliorer la vision nocturne. Le charbon végétal est traditionnellement utilisé pour son action bénéfique sur les ballonnements et les flatulences ainsi qu’en cas de diarrhée car il forme un véritable « pansement » intestinal.