C'eût été étonnant que notre vampire d'image, notre goule à clichés roboratifs, notre Apollon de la guerre façon brève de JT ne soit pas sur ce réseau. Une petite réserve indienne de boulimiques de Closer et Voici. Un métro de retard, donc sur ce champ de bataille 2.0 où la popularité se mesure à coups de k-followers gourmands de votre vie supercadrée sépia. Un rêve à la Claude Lelouch. Deauville, les planches, chabadabada, l'inde coloniale aux mille couleurs, la guerre en panoptiques sur papier glacé, pages centrales de Match. Un vrai héros, façon John Ford, celui de la prisonnière du désert ou Zorro, mais dont tout le monde sait que c'est Don Diego. Aucun intérêt d'être masqué sinon. La popularité au fond de l'assiette, des poses proprettes, des clichés outrageusement mis en scène, juste au cœur de cible sur ce site. Un goutte à goutte distillé quotidiennement de narcissisme pour des fans transis tels des groupies de Lady Gaga ou Taylor Swift. Annoncer comme ça sur Twitter qu'on ouvre un compte Instagram fait un tantinet midinette en relevant plus de la starlette qui s'esbaudit sur la plage de Cannes que de l'homme politique agissant sur le terrain.
Je me permets d'ajouter une règle élémentaire de la grammaire : on doit toujours mettre un espace avant un point d'exclamation, ne jamais le coller au mot !
Vu que BHL est sur Instagram je propose qu'on envoie @NormanDesVideos résoudre le conflit israélo-palestinien.
— Jean-Moundir (@supermegadrivin) 9 Décembre 2015
-Mr BHL je ne suis pas encore mort, lâchez ma gourmette svp pic.twitter.com/17XNisOu9S
— Sendo (@Breezyeur) 9 Décembre 2015
BHL peaufine avec son CM sa stratégie Social Media quelques heures avant de lancer son compte Instagram pic.twitter.com/KfKE5fjcrn
— MGDSHW (@Mogadishow) 9 Décembre 2015