Le précédent état d’urgence date d’une cinquantaine d’année.
C’était la guerre d’Algérie et c’est à cette époque qu’eut lieu un putsch militaire tentant de renverser la République.
A cette occasion fut créée l’OAS (Organisation de l’Armée Secrète) qui a sévi en Métropole et en Algérie en 1961 durant une paire d’années.
Il s’agit, jusqu’à nos jours, du groupe terroriste ayant fait le plus de victimes sur le territoire français avec 71 morts et 394 blessés pour la branche métropolitaine. En Algérie, l’O.A.S. est directement responsable de plus de 2200 morts, 12900 plasticages, de 2546 attentats individuels et de 510 attentats collectifs.
Dans une démocratie le pardon et la réconciliation sont souvent nécessaires pour ne pas créer une fracture indélébile dans la société
et d’éviter ainsi une guerre civile plus ou moins larvée.
Cependant il ne faut pas pour autant oublier l’histoire pour éviter de tomber dans les pièges.
Aujourd’hui il ne faut pas oublier que des élus et d’anciens élus du Front National ont faits partie ou ont été sympathisants de cette organisation terroriste.
Leurs idéaux puisent dans ce passé peu glorieux de l’OAS et du collaborationnisme avec le nazisme.
Ainsi des élus de notre région, ne manquent pas d’ovationner et rendre hommage aux responsables OAS, pour exemple Louis Aliot et Robert Ménard.
Les actes commis par l’OAS sont de même nature que ceux que nous avons subis cette année.
Il convient de comprendre et de les dénoncer, car ils ont dans le passé essayer de miner la République.