Magazine Bien-être

J’ai le baby blues, que faire ?

Par Thomasbing19 @Fourchetteetb
Psycho J’ai le baby blues, que faire ? Vous venez d’accoucher ? Et malgré la joie d’accueillir votre enfant, vous vous sentez triste, dépressive, fatiguée, à bout ! Bref, vous ne parvenez pas à être complètement heureuse et vous pleurez souvent.
La faute aux hormones qui provoquent le baby blues connu également sous le nom de dépression post-partum.
Vous fondez en larmes sans raison apparente ? Vous êtes irritable, vous avez l’impression d’être débordée, de ne pas être à la hauteur avec votre bébé ?
Autant de symptômes qui caractérisent le baby blues. Ce dernier apparaît généralement dans les 3 à 10 jours qui suivent l’accouchement. Comment  surmonter ce mal-être sans être jugée ni considérée comme anormale ?
 

La chute des hormones

Longtemps tabou, le baby blues n’est pourtant pas à négliger. Les causes ? La fatigue dûe à l’accouchement, véritable épreuve physique et la chute des hormones qui joue sur le moral et perturbe vos émotions, vous faisant souvent passer du rire aux larmes en un temps record.
Insomnies, pleurs du bébé, les nombreuses visites, autant de facteurs qui épuisent la maman. Rien d’étonnant à ce que vous puissiez craquer après un tel marathon et que vous soyez sujette à une hypersensibilité.  
Le baby blues est donc un passage normal, une étape dans la vie de la jeune maman, l’arrivée d’un enfant étant vécue comme un bouleversement important. Il est souvent normal de se sentir dépassée.
S’occuper d’un bébé nécessite du temps, de l’organisation et du soutien de la part de l’entourage, de la famille pour que vous puissiez aussi vous reposer.
Pourtant si le baby blues n’est pas une maladie, il doit tout de même être pris au sérieux. De façon générale, le baby blues reste passager. Et après cette hypersensibilité, vous vous sentirez de nouveau la plus heureuse des mamans.
 

Rompre avec l’isolement

 Là où il devient nécessaire de s’inquiéter, c’est lorsque le baby blues se prolonge et dure plus d’une quinzaine de jours. Si vous ne parvenez pas du tout à vous occuper de votre bébé, la sensation de ne pas l’aimer, il est indispensable de consulter, car le baby blues peut laisser place à une dépression, véritable souffrance pour la mère et traumatisme pour l’enfant.
En effet, si vous n’êtes plus capable de répondre aux besoins de votre enfant, ce dernier se sent abandonné et doit se débrouiller tout seul avec des risques de carences affectives et des troubles du développement sur du long terme.
 Sortez de votre isolement, parlez-en, demandez  de l’aide pour les tâches ménagères ou pour promener votre bébé pendant que vous vous reposez et que vous dormez. Surtout, n’ayez pas honte.
La maternité, la PMI, autant de professionnels qui pourront vous apporter le réconfort nécessaire et vous orienter vers un psychologue. Rassurez-vous : vous n’êtes pas une mauvaise mère.
N’oubliez pas que le meilleur remède pour vaincre le baby blues, c’est d’en parler. Si la dépression post-natale est grave, il est parfois nécessaire d’avoir un traitement médicamenteux en complément d’une thérapie mère-enfant, afin d’établir les liens affectifs. 

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Thomasbing19 409752 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazines