Enfin presque ! Parce qu’avant, il vous faut passer par la case accouchement. Et là, c’est la panique. Tous vos voyants virent au rouge. Vous imaginez déjà le pire ! Rassurez-vous, c’est normal d’avoir peur, surtout si c’est une première pour vous.
Chéri, j’ai peur d’accoucher ! Cela pourrait ressembler à un film ! Mais non, c’est bien le scénario que vous êtes en train de vivre. Et en plus, vous l’imaginez à la manière d’un scénario catastrophe.
De multiples angoisses
Crainte de la péridurale, d’avoir mal, de ne pas être à la hauteur, de ne pas pousser correctement, de subir une déchirure, une césarienne, crainte que l’enfant ne soit pas en forme, autant d’angoisses qui viennent troubler vos derniers jours, vous procurant des cauchemars et des insomnies.Malgré la préparation à l’accouchement, vous ne parvenez pas à rester sereine et vous avez peur de ne pas être prête le jour J ! Pourtant, il va bien falloir accoucher. Alors comment se préparer psychologiquement pour rester zen le moment venu ?
Une épreuve
Il est normal d’avoir peur ! En effet l’accouchement reste une épreuve physique et mentale. En exprimant votre crainte d’accoucher, c’est cette crainte que l’inconnu que vous ressentez. Il est vrai que pour un premier accouchement, difficile de s’imaginer comment tout cela va se dérouler.Surtout quand vous regardez les accouchements à la télé et que vous voyez des futures mamans crier de douleur ou que vos copines vous racontent leurs accouchements. Bref, bouchez-vous les oreilles et ne psychotisez pas.
Un accouchement peut être vécu de façon traumatique. D’autant que de façon inconsciente, vous avez peur de mourir, même si aujourd’hui le risque reste limité.
N’hésitez pas à en parler aux sage-femmes, à l’obstétricien qui sauront vous rassurer et vous mettre en confiance, voire à dédramatiser l’image que vous vous faites de l’accouchement.
Vous avez peur de souffrir ? La péridurale a tout de même permis aux femmes d’accoucher sans douleur. Donc si vous avez peur d’avoir mal, demandez-la sans hésitation.
Des facteurs familiaux
Les accouchements sont envisagés de façon différente suivant les femmes, en fonction de leur vécu familial, de leur histoire personnelle. Fausses couches dans la famille, naissances difficiles, handicap, tous ces facteurs viennent se surajouter aux peurs et renforcent les angoisses le jour J. Autant de représentations ancrées dans notre inconscient et qui alimentent nos angoisses.
Une prise de responsabilités
Symboliquement, l’accouchement reste une étape dans la vie d’une femme, surtout s’il s’agit d’une premier enfant. C’est le passage de la petite fille à la mère.Désormais, en tant que maman, vous allez avoir des responsabilités avec ce petit être et tout ce que cela implique de questions : saurai-je l’aimer suffisamment ? Serai-je une bonne mère ?
Autant d’interrogations qui vous assaillent et vous tracassent. Dans tous les cas, parlez-en aux professionnels de santé qui prendront le temps de vous expliquer les manipulations et leurs gestes le jour de l’accouchement.