par Renaud de Rochebrune Peut-on lire le Coran en le considérant comme un livre comme un autre ? En s’appuyant sur une série d’entretiens avec des spécialistes de l’islam parmi les plus respectés, Jérôme Prieur et Gérard Mordillat
Pour le moins ambitieux, leur propos n’est pourtant pas de faire le tour d’un tel sujet, ce qui serait impossible voire désinvolte. Aussi ont-ils décidé de centrer leur enquête sur l’exploration de la figure de Jésus, l’avant-dernier prophète dans le Coran. Prieur et Mordillat se sont lancés dans ce projet après avoir remarqué, à leur étonnement, la présence éminente dans le livre saint du fondateur du christianisme, considéré comme un être exceptionnel avec un caractère surnaturel (né d’une vierge, parle dès sa naissance, ne meurt pas). Cité directement plus de dix fois, avec des « titres considérables » (le Messie, le fils de Marie, le Messager de Dieu, etc.), il est certes beaucoup moins souvent « convoqué » que Moïse mais plus que la plupart des autres « personnages » évoqués, à commencer par… Mohammed lui-même. Au-delà de ses quatre mentions, ce dernier est malgré tout omniprésent dans le texte, si on le considère comme celui qui le « dit » après qu’il lui a été « révélé ».
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