Il paraîtrait...

Publié le 10 décembre 2015 par Ericguillotte
jeudi 10 décembre 2015

- que selon une étude internationale réalisée dans 47 grandes villes de 11 pays différents, la France apparaît particulièrement exposée aux nuisances sonores, Paris arrivant en deuxième position européenne derrière Naples. Bouchez-vous les oreilles, je vais les citer, ces bruits de cités. En premier lieu, la circulation, lancinante, permanente, qui atteint le seuil de risque pour les oreilles du fait de l’accumulation des bruits, klaxon, camions poubelles ou encore sirènes de pompiers. On pourrait aisément imaginer en faire cesser certains, non ? En deuxième lieu, les conversations trop sonores, au bureau, à la cantine ou dans les transports en commun. On peut fermer les yeux, mais c’est vrai, il manque un clapet au conduit auditif. Ceux qui réclament moins de bruits, plus de calme, sans élever la voix, sont-ils audibles ? Les bruits provoquent un stress physique et peuvent avoir des conséquences cardio-vasculaires à long terme. La pollution sonore causerait 10.000 morts par an en Europe, selon un rapport de l'Agence européenne pour l'environnement. C’est un argument à faire entendre. Bip, bip, bip, vous avez un message.

- que ça vapote par ci, ça vapote par là, ça vapote le matin, le midi, le soir, avant, pendant, après la cigarette, ça vapote de plus en plus. Il y aurait environ 3 millions de vapoteurs en France. Et pourquoi vapotent-ils donc ? Pour moins fumer, ou pour ne plus fumer du tout. Et pourquoi ? Parce qu’on ne cesse de répéter que le tabac est mauvais pour la santé. Parce que c’est écrit sur les paquets, fumer tue. Et patatras ! Mais gros patratras, vous allez voir. Selon une étude de la faculté de santé publique de l'Université de Harvard, du diacétyle, une substance chimique dangereuse, qui peut provoquer une maladie pulmonaire grave, a été retrouvé dans 75% des cigarettes électroniques testées. Rappelons pour ceux que les mathématiques révulseraient que 75%, c’est quand même très proche pour ne pas dire, de façon alarmante, très très très proche, de trois sur quatre. Outre cette substance pouvant endommager les poumons et le fait d'avoir des doses variables de nicotine, ces cigarettes électroniques contiennent aussi d'autres produits chimiques cancérigènes, tels que le formaldéhyde, ajoute un chercheur. Rassurant. Bip, bip, bip, vous avez un message.

- que des produits sont cancérigènes, et pas seulement dans des cigarettes. Il paraît, aussi, que les pollutions pullulent, atmosphérique, sonore, visuelle, mais aussi radioactive, chimique, organique, biologique, chronique, diffuse, électromagnétique, génétique, industrielle, intermittente, lumineuse, spatiale, tellurique, thermique, de l’eau, du sol, ou de nos maisons. Mais peut-on, ou doit-on, ou faut-il, poser les questions suivantes ? Certains partis sont-ils, eux aussi, cancérigènes ? Existe-t-il, également, une pollution politique ? Si on les pose, ces questions, cherche-t-on les réponses ? Reste-t-on sans rien faire ? S’attaque-t-on aux causes ? Cherche-t-on le produit qui combattra la nuisance ? Rassemble-t-on les femmes et les hommes de bonne volonté pour s’atteler à la tâche ? Bip, bip, bip, vous avez un message.