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"Libérons la créativité!", tel est le slogan du site de crowdfunding KissKissBankBank. Cette plateforme, tout comme Ulule, Kickstarter, Indiegogo ou encore Tipeee parmi tant d'autres, propose de découvrir un vaste catalogue de projets cherchant un public et un financement. Les catégories qui trient les projets sont variées et représentatives d'un véritable essor du système: art, écologie, solidarité, artisanat, cuisine ou technologies.
Parmi les projets, on peut trouver sur KissKissBankBank un concept d'éoliennes urbaines combinant production d'énergie verte et esthétique, sur Ulule une campagne de financement pour payer le matériel d'aviron d'une jeune sportive qui pourrait participer aux Jeux Olympiques, ou sur Tipeee des "créateurs de contenus". Pour la plupart vidéastes, ces créateurs sont financés par un pourboire (tip) versé par les internautes qui le souhaitent, encourageant leur activité. Le site, qui sert d'intermédiaire, prélève 8% des financements avant de les reverser chaque fin de mois, à la manière d'un salaire.
Créateurs, créativité, "indie" (indépendant), les termes utilisés dans le monde du crowdfunding sont clairs: l'accent est mis sur l'originalité et la proximité. On investit dans un projet non pas pour des retours spéculatifs, comme le font les actionnaires, mais pour aider son créateur et montrer l'intérêt qu'on lui porte. Dans ce modèle économique, on fait plus appel aux passions du public qu'à sa raison.