Rédacteurs et stagiaires: cliquez sur cette barre pour vous connecter en back-office de la rédaction!
En déambulant dans les allées, les visiteurs découvrent de nombreux stands. Il ne faut pas longtemps avant que le dialogue s'établisse entre standistes et citoyens. La COP21 est avant tout un lieu d'échange et de découverte de bonnes pratiques. Parmi eux, l'association Terre d'école qui mène un projet pilote à 16km de Brazzaville au Congo, à Kintélé. Le concept est simple: ouvrir une école avec, à proximité, des espaces verts et agricoles, permettant aux enfants de s'approprier la nature. "L'idée est de sensibiliser les enfants à la nature, de leur apprendre les plantes, de les initier aux techniques ancestrales, qu'ils jouent avec l'eau" indique Mohamed Kamel, responsable des relations institutionnelles et politiques de l'association. L'école sera accessible à tous, de la primaire jusqu'au baccalauréat et suivra le cursus national du pays. "Former des générations, s'inscrire dans la durée. Les enfants auront un contact direct avec la terre et cela suscitera peut-être des vocations". L'intérêt est également de toucher les familles: "si les enfants sont sensibilisés, nous toucherons aussi les parents" poursuit Mohamed Kamel. L'école devrait voir le jour à la rentrée 2016 et pourra accueillir près de 600 élèves.
Un peu plus loin, dans la partie plus institutionnelle de l'espace, le visiteur découvre le stand du réseau Macéo / Rurener. Rurener est un réseau européen de communes rurales qui se sont engagées dans une politique locale de l’énergie. La démarche naît il y a une dizaine d'année, dans le Massif Central, à travers l'association Macéo puis, très vite, traverse les frontières. Le réseau Rurener voit alors le jour. L'objectif aujourd'hui est d'échanger des bonnes pratiques, d'expérimenter et de partager. "Récemment, le réseau a accompagné des collectivités dans la mise en œuvre d'un marché public pour l'établissement d'une chaufferie bois" explique Émilie, coordinatrice Rurener et chargée de mission énergie. "Être présent à la COP21, c'est pour nous l'occasion de partager, de rencontrer d'autres pays et de montrer que les territoires ruraux, eux aussi, s'engagent en faveur du climat". Un exemple parmi tant d'autres, les échanges étant nombreux pendant la COP21. Les espaces générations climat fermeront leurs portes le 11 décembre prochain.