J’ai gardé l’article « Eclats de verts » de Maël Thierry paru dans l’Obs le 16 avril dernier. Si aujourd’hui je détourne l’image qui l’illustre, ce n’est pas en réponse aux échéance électorales mais à l’invitation du film Demain ; c’est parce qu’au-delà de la rupture Placé-Duflot, elle représente bien le décalage entre les aspirations écologistes d’un grand nombre de citoyens, et la force de frappe des partis politiques qui portent ces valeurs, EELV en tête. Des voix écologistes éclatées, l’emploi thème prioritaire devant l’écologie. Et pourtant, tout va de pair.
Dans le film, Mélanie Laurent et Cyril Dion se demandent comment réinventer nos modes de décision et in fine nos démocraties. Des solutions existent, à l’image de l’Islande. Toutefois, faire entendre sa voix (les bulles sont empruntées à Artus qui dessine pour le Crédit Coopératif) ne se limite pas à l’exercice de la démocratie. Avec une banque comme la NEF ou des monnaies locales pour favoriser certaines entreprises, l’espace est infini où l’on peut faire entendre nos voix. Une façon de prolonger les discussions de la COP21 bien au-delà des négociations entre les chefs d’État.