Supernatural // Saison 11. Episode 7. Plush.
Cette saison 11 s’éloigne de The Darnes pour la première fois afin de nous raconter une histoire de tueurs masqués. Le masque de lapin est tout de même sacrément flippant et je pense que cela aurait pu faire un très bon film d’horreur. Puis nous avons l’arlequin, là aussi excellent exemple de ce que Supernatural peut là aussi faire de très bon. Parmi les visages que l’on connait, Supernatural aime bien inviter des personnages qui deviennent récurrents, jusqu’à ce qu’ils soient tués. On retrouve donc cette semaine Donna, introduite dans la saison 9 et incarnée par Briana Buckmaster. C’est la troisième fois que l’on voit ce personnage (à raison d’une fois par an) et je dois avouer que je l’aime bien. Elle appelle Sam et Dean pour des meurtres qui se déroulent dans sa petite ville en apparence tranquille du Minnesota. Le but ici n’est pas de tuer Donna (et dans un sens c’est une très bonne idée). Mais je trouve tout de même l’ensemble assez drôle. Cet épisode arrive à être à la fois un bon petit film d’horreur et quelque chose de complètement différent (et beaucoup plus drôle) par d’autres moments. « Plush » nous offre donc des personnages capables de nous donner des frissons (notamment le clown pour un phobique comme moi). En créant des meurtres autour de personnages qui tuent en enfilant des costumes, on sait qu’il y a un truc surnaturel derrière tout ça.
Si cela n’a rien à voir avec The Darkness (et que je trouve que c’est une très bonne idée), le résultat est assez intéressant dans son ensemble. La façon dont Supernatural exploite l’horreur derrière le déguisement c’est forcément quelque chose d’assez plaisant dans son ensemble. Le masque est quelque chose qui change complètement la personnalité de quelqu’un. Qui aurait pu imaginer par exemple qu’il y ait un vieillard sous ce masque de clown ? C’est ce genre de trucs qui fait aussi la surprise de cet épisode, le fait que derrière le masque on ne sait jamais qui se cache. Cela peut être n’importe qui et c’est justement ce qu’il y a de plus intéressant. Même quand pour le moment un enfant se retrouve avec une tête empaillée sur la tête. La résolution de cette histoire apparaît comme un peu trop simpliste à mon goût mais elle nous permet de retrouver la plus grande tradition des épisodes de Supernatural. C’est donc dommage de ne pas voir la série nous plonger un peu plus au coeur de ce qu’elle cherche à développer dans cet épisode. On a l’impression que Supernatural reste un peu trop au surface et c’est vraiment dommage, d’autant plus que la série a déjà prouvé par le passé qu’elle était capable de faire beaucoup plus et beaucoup mieux en termes de réflexion.
On sent tout de même que le but de Supernatural ici c’est avant tout de nous permettre de retrouver Donna et de voir ce qu’elle est devenue. C’est aussi une occasion en or pour la série de faire une pause dans son intrigue principale et de voir plus ou moins où tout le monde en est, sans chercher à aller beaucoup plus loin. Sam et Dean n’ont pas l’occasion de développer grandement leur histoire par exemple mais Supernatural revient ici à la formule qui avait fait son succès au début. D’ailleurs, ce n’est pas rien si cet épisode ressemble énormément à un épisode des premières saisons de la série. En bon petit épisode de remplissage, le divertissement est ici le maître mot. On aurait probablement pu imaginer quelque chose d’un peu moins familier mais l’ensemble sait rester agréable à suivre car il n’y a aucun temps mort. On n’a pas l’impression d’voir déjà vu tout cela des dizaines de fois et c’est justement ce genre de choses que j’aime bien ici. Cela change de ce que l’on avait pour habitude de voir dans les épisodes précédents. The Darkness c’est une très bonne idée mais je suis heureux de voir qu’au fond il y a peut-être beaucoup plus que ça.
Note : 7/10. En bref, un petit épisode horrifique sympathique.